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 Armes a feu - Bien ou mal?

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Wile E. Coyote
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MessageSujet: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 12:59

Wow, une analyse objective!!! Dans un journal grand public!"!!!

Citation :
http://blogues.journaldemontreal.com/libreechange/actualites/les-armes-a-feu-bien-ou-mal-aucune-idee/

Les armes à feu: bien ou mal? Aucune idée…
VINCENT GELOSO - 6 JUIN 2014
La fusillade de Moncton me permet de prendre l’occasion de faire un exercice de pédagogie quant au contrôle des armes à feu. Depuis plusieurs années, ce sujet controversé m’intéresse et je me tiens au courant des débats entre académiques sur l’efficacité du contrôle. Les nuances du débat sont si nombreuses et complexes qu’il est peut-être temps que quelqu’un les communique avec le grand public pour éviter les arguments simplistes et simplets qu’on utilise de part et d’autre. Ce billet vise à éviter les polémiques d’opinion en résumant des faits puisque je ne sais même pas ma propre position sur le sujet.

Est-ce que le contrôle des armes à feu réduit la criminalité? Voici la question qui tue! Si on croit les clichés politiques de la droite, « guns don’t kill people, people with guns kill people ». Ainsi, les armes servent à protéger les individus contre la réaction lente de la police. Il y a aussi un effet déterrent de la présence des armes. Incapable de savoir qui est armé ou non, un criminel évitera de prendre le risque de se faire abattre par un citoyen armé. Les clichés de la gauche veulent que si on désarme tout le monde sauf les policiers et qu’on rend les armes difficiles à obtenir, la violence diminuera.

Si on regarde les statistiques, qui a raison? La réalité, c’est qu’il est difficile d’atteindre un consensus sur le sujet. Mais clarifions les termes ici avant d’essayer de démystifier le sujet et les études. Lorsque je parle de libre port d’armes, je fais référence à la possibilité de porter une arme dissimulée sous un vêtement. Lorsque je parle d’un port d’arme visible, je me réfère au port d’une arme qui est visible. Lorsque je parle d’un registre des armes à feu, je ne parle pas du tout d’interdictions mais plutôt d’obligations d’enregistrement comme lorsqu’on enregistre son automobile. Finalement, lorsque je parle d’interdiction…je parle d’interdiction (ça semble évident non). Et finalement, il convient aussi d’avertir le lecteur quant à la causalité. Les relations entre la criminalité et les armes à feu ne sont pas unidirectionnelles. Il est possible que la présence de la criminalité hausse la demande pour la demande d’armes à feu tout comme la présence d’armes à feu augmente le taux de criminalité. Le tout sous la contrainte classique des économistes qui veut que « toutes choses soient égales par ailleurs »

La position Lott-Wilson

D’un côté du spectre politique, on retrouve l’économiste John R.Lott et le sociologue James Q.Wilson qui sont d’avis que le libre port d’armes réduit la criminalité. Ces auteurs partent de l’analyse rationnelle de la criminalité tel qu’initiée par Gary Becker au cours des années 1960 et 1970. Selon cette approche analytique, la plupart des crimes sont des crimes d’opportunité dans lesquels les criminels sont sensibles aux risques (aux coûts) associées à l’activité criminelle.

Lorsqu’ils décident de commettre un vol à main armée, les risques considérés par les criminels incluent le risque que leur victime potentielle soit armée. En somme, ils ne sont pas sûrs si Apu au Kwik-e-Mart peut se défendre en sortant une arme à feu pour se défendre. Incapable de vérifier la présence du risque, les criminels adoptent une position conservatrice de ne pas commettre leurs actes.

Wilson est mort il y a quelques années, mais son œuvre a été entièrement défendue et reprise de son vivant et à titre posthume par John R.Lott. Ce dernier est l’auteur d’un livre au titre qui exprime en termes très clairs son opinion sur le sujet : More Guns, Less Crime : Understanding Crime and Gun Control Laws. Il a aussi réitéré cet argument dans plusieurs articles de revues savantes tel que le Journal of Law and Economics, Stanford University Law Review, Journal of Legal Studies et Economic Inquiry.

Selon Lott et ses acolytes (David Mustard est le principal), non seulement la présence d’armes à feu réduit le taux de criminalité violente mais la présence d’une interdiction partielle ou complète des armes à feu – particulièrement dans les milieux urbains – tend à augmenter le niveau de criminalité violente. Le terme « criminalité violente » n’est pas choisi légèrement puisque selon Lott, les criminelles optent pour d’autres formes de crimes qui sont moins susceptibles de les mettre en danger. Ainsi, le libre port d’arme réduit les meurtres, viols et les voies de faits, mais il augmente des crimes comme le vol de voitures et les invasions de domicile (les crimes contre la propriété). Le port visible quant à lui ne réduit la criminalité qu’à proximité des détenteurs d’armes. En sus, ils présentent des résultats qui semblent démontrer que le libre port d’arme réduit l’ampleur et le nombre de « mass shootings » comme les incidents tragiques de Columbine ou la Polytechnique. Depuis, plusieurs autres auteurs, notamment Plassey et Whiteman, se sont joints à Lott et Mustard.

La position Ayres-Donohue

Les recherches de Lott et ses accolytes lui ont valu plusieurs acolades, mais aussi plusieurs pots de fleurs comme ceux que lui envoient ses némesis académiques : John Donohue et Ian Ayres (voir ici aussi). Ces deux derniers sont très critiques de la spécification économétrique (comment le modèle d’évaluation statistique) produite par Lott. Selon eux, les résultats de Lott et Mustard dépendent très fortement de la période sélectionnée. Ayant attendu quelques années pour étendre et compléter la base de données de Lott et Mustard (dorénavant LM), Ayres et Donohue (dorénavant AD) ont découvert que le libre port d’arme augmente, conformément à LM, les crimes contre la propriété. Toutefois, ils ont aussi trouvé une augmentation du taux de criminalité violente, ce qui détonne de la conclusion de LM. Non seulement, mais ils ont été incapables de répliquer le résultat sur les « mass shootings ». D’autres auteurs, notamment Jens Ludwig, ont mis une emphase encore plus importante sur la structure d’âge de la population pour considérer le fait que la probabilité de commettre un crime violent est plus importante dans une fourchette d’âge avant la trentaine (voir aussi celle-ci qui appuie Ayres et Donohue). De plus, la position de LM est vertement critiquée à cause de problèmes au niveau de la création de la base de données et le fait que LM ont perdu leurs données initiales à l’état brut.

Depuis, le débat fait rage entre les deux camps. Je ne sais pas si il s’agit d’un débat poli entre les académiques puisque je le suis à distance, mais je sais que ceux qui citent ces auteurs pour avancer leurs arguments le font avec virulence. J’admets être davantage convaincu par l’approche Ayres-Donohue même si je pense que des fois, ils vont trop loin. Et pourtant, toute la discussion est centrée sur la qualité des données disponibles afin de se rapprocher davantage de « toutes choses étant égales par ailleurs » (isoler les effets). Toutefois, avant de continuer, il convient de noter que peu importe qui a raison dans les deux cas, les effets (positifs ou négatifs) du libre port d’arme et du contrôle des armes à feu est statistiquement petit. En somme, il s’agit d’une variable mineure dans la détermination du niveau de criminalité globale. Et plus on ajoute de variables de contrôle pour créer le « toutes choses étant égales par ailleurs », plus la force de cette variable semble diminuer. Et ici, c’est le premier point qu’on doit retenir quant à la présence des armes : indépendamment de la direction de l’effet (positif ou négatif), l’effet n’est pas considérable. Les effets semblent varier entre -2.5% et 3% par « county » à l’intérieur des États-Unis.

Et il semble même qu’on ne peut pas déceler des effets régionaux clairement. Dans un article du Journal of Political Economy, Mark Duggan utilise les abonnements à la revue Guns & Ammo pour mesurer indirectement la popularité des armes à feu dans les comtés américains. Il découvre qu’une augmentation de 1% (et non 1 point de pourcentage) de la variable « ruralité » (proportion de la population vivant dans un milieu rural) augmente de 0.21% les abonnements à cette revue. La demande d’armes à feu est donc plus forte dans les milieux ruraux. Et ici, l’argument semble faire du sens : en régions rurales, la police prend plus de temps à répondre, l’autodéfense est jugée plus efficace. Et pourtant, être en région rural réduit dramatiquement nos chances d’être victime d’un crime violent. Ce résultat tient indépendamment du camp choisi par un individu : une augmentation de 10% du nombre de personnes par 1,000 kilomètres carrés réduit de 0.5% le taux de crime violents selon Ayres et Donohue. Toutefois, il n’est même clair que le libre port d’arme réduise la criminalité en région rurales puisque, comme le souligne Philip Cook et Jens Ludwig, les régions rurales servent de marché pour l’acquisition d’armes utilisées en milieu urbain pour commettre les crimes. Il y a donc un « transfert de criminalité » d’une région à un autre.

Il convient de noter cependant que si les études débattent du signe « positif » ou « négatif » du libre port d’arme, il semble que les interdictions partielles ou complètes d’armes à feu livrent rarement des résultats statistiquement significatifs et/ou positifs (ce n’est pas parce que le libre port d’arme augmente la criminalité qu’une interdiction complète ou partielle va nécessairement fonctionne, la relation n’est pas univoque et réciproque). Les criminels changent très peu leurs comportements face aux modifications dans les lois. Et ici, c’est le second point à retirer : les interdictions ne semblent pas nécessairement fonctionner même si il n’est pas clair que le libre port d’arme aille un effet réducteur sur la criminalité (mais je n’ai trouvé aucune étude qui dit que les interdictions augmentent le taux d’homicides, seulement qu’ils n’ont aucun effets toutes choses étant égales par ailleurs).

La direction de la causalité

Et c’est ici qu’on doit introduire la question qui élucide plusieurs commentateurs américains et canadiens qui débattent dans leurs chroniques : qu’est ce qui cause la demande d’armes? En somme, la question consiste à se demander si la présence d’armes à feu est le résultat de la criminalité ou est-ce la criminalité? Ici, la littérature est encore plus confuse et toutes les parties ne sont pas d’accord sur la direction de la relation. Cependant, il y a un second point de consensus : la demande d’armes à feu n’est pas une variable initiatrice. Elle cause certains effets à d’autres variables, mais elle est elle—même affectée par d’autres variables.

Ici, qu’on adhère au point de vue de Ayres et Donohue ou à celui de Lott et Mustard, les deux semblent d’accord pour dire que la demande d’armes à feu réagit elle-même à d’autres variables. Le débat entre les deux camps se centre sur l’ampleur de chaque effet. Et c’est ici que Jeffrey Miron entre en jeu. Économiste à l’Université Harvard, Miron est d’avis que l’absence (ou la disponibilité) d’armes à feu explique très mal les différences régionales dans les taux de criminalité. Il réalise que lorsqu’on introduit d’autres variables, notamment celles concernant le niveau d’activité policière centrée sur des activités de prohibition de la drogue (ou des autres formes de vice), on explique de manière très fiable les différences régionales dans les taux d’homicides. En somme, la demande d’armes est causée par l’activité policière visant à prohiber la drogue. Ensuite, la question de savoir si les armes à feu amplifient ou modèrent la criminalité initiale causée par le marché de la drogue devient moins pertinente.

Avec sa co-auteure Angela K.Dills, Miron a avancé l’hypothèse bien plus convaincante que l’utilisation des armes à feu ne représente qu’une utilisation d’une méthode alternative de résolution de différend (voir version différente ici). La prohibition de certaines activités a tendance à créer un marché dans lequel l’offre est inférieure à la demande menant à des prix supérieurs à l’équilibre de marché naturel. La logique de Dills et Miron est la suivante : normalement, dans un tel marché légal, des compétiteurs entreraient et dissiperaient les profits élevés en réduisant les prix. Cependant, dans un marché illégal, il est possible de régler des différends « commerciaux » par des mécanismes qui utilisent la violence arbitrairement tant comme barrière à l’entrée des concurrents que comme mécanisme de punition pour les gens qui font défection et les resquilleurs. Dans un tel environnement, la solution optimale de tous les joueurs est d’essayer de déterrer nos opposants dans une course à l’armement afin de montrer une menace de violence crédible qui désinviterait des actes contraires à l’intérêt d’un individu. Ainsi, la demande d’arme augmente et peut avoir un effet positif sur le niveau d’homicides. Cependant, ceci augmente la violence entre groupes criminels mais pas nécessairement entre les groupes criminels et les citoyens honnêtes. Ainsi, voici le troisième point à retirer de la littérature sur le sujet : la présence d’arme à feu répond principalement à d’autres facteurs. Et c’est sur ces facteurs que les débats devraient se concentrer puisqu’il devient bien plus facile de réduire massivement la criminalité à faible coût.

Conclusion

La tragédie de Moncton peut difficile s’expliquer moralement. Mais, il est peu probable que le libre port d’armes ou les interdictions des armes à feu puissent empêcher des cas extrêmes comme celui de Moncton. Aucune des deux politiques ne pourrait réduire la fréquence des tragédies comme celle-ci. Cependant, si on conçoit la demande d’armes comme étant le résultat d’une forme de criminalité grimpante, il semble que s’attaquer à celles-ci revient à traiter le symptôme d’une maladie au lieu de la cause. J’espère que ce billet aura permis d’apporter un peu de raison dans le débat avant que celui-ci ne dérape et dégénère comme c’est trop souvent le cas.

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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 13:37

Article complêtement inutile puisqu'il n'a jamais été question de port d'arme au Canada.
Cet article s'adresse aux USA.
Au Canada tu n'as pas le droit de te défendre, seulement de te faire tuer.
Un texte comme celui-ci n'aide en rien notre cause, puisqu'il fait croire qu'on veut avoir le droit de porter des armes.
Mon 2 cents
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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 13:51

Agree, mais au moins, c'est OBJECTIF et non pas ÉMOTIF!

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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 17:54

Ben moi c'est émotif, ça me fait du bien de savoir que je ne suis pas un taré .......... lol! 
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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 22:25

Son texte semble référer a des gens qui se procurent
Des armes pour se protéger "peut être la norme au Us"
Mais je ne vois pas le lien avec les Canadiens qui sont
a mon avis beaucoup plus des tireurs sportif. Donc
"Toutes choses étant egales"ça n'apporte pas grand chose de
Nouveau sur le sujet. scratch
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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 23:15

En fait le port d'arme est légal au Canada mais je vous souhaite de vous lever vraiment tot pour l'obtenir car il est quasi impossible a avoir ici.
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MessageSujet: Re: Armes a feu - Bien ou mal?   Armes a feu - Bien ou mal? Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 23:42

En fait le port d'arme est légal au Canada

Légal : oui .

Mais ce n' est pas un droit , c' est un privilège . Comme le permis de piloter un avion ou
de pratiquer la chirurgie .

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