Hey, salut mes avides de connaissances sur les armes et leur fonctionnement. Voici un petit ouvrage dans lequel j'ai pigé les infos un peu ici et là sur le net et dont je veux vous faire profiter.....
Le Luger P08
Quelle belle arme que ce pistolet Luger P08. Pour une arme centenaire elle a des caractéristiques qui n’ont rien à envier aux pistolets d’aujourd’hui.
L’ergonomie de la prise en main est tout simplement “angélique”
Très précis pour une arme militaire et très bien balancé
Un méchant beau desing unique
Il a un indicateur de douille dans la chambre
Facile à nettoyer avec ses pièces facilement accessibles
Une valeur de revente que bien des pistolets jalousent
Parlons histoire un peu
Au début des armes de poing Allemandes il y a eu le Bochardt C93. C’est d’ailleurs l’ancêtre direct du Luger
Il existait aussi un kit de crosse pour ce pistolet
Ce superbe pistolet, chambré en 7.65 Bochardt, a pavé la voie à une belle lignée d’armes de poings qui ont marqué l’histoire. Imaginé et conçu par Hugo Bochardt pour la Ludwig Loewe Cie en 1893, il fut inspiré du Hyram Maxim Machine gun qui utilisait une action genre Toggle action (genouillère) qui avait cours sur les carabines à levier Winchester.
Ici le Hyram Maxim. La mitrailleuse Maxim est la première à fonctionner en mode complètement automatique, avec un seul canon et en utilisant la force de recul de la balle pour le déblocage d'une culasse mobile à genouillère.
Éh oui, les Lever Actions ont fait naître le Bochardt pour retrouver le même principe sur le Luger des années plus tard.
Ensuite est venu le Mauser C96 Broomhandle. Il a été surnommé Broomhandle par les collectionneurs américains à cause du profil particulier de sa crosse (ressemblant à un manche à balai).
Malheureusement, il n’a pas eu le succès escompté au niveau militaire et même du coté civil. Le Mauser C96 a été boudé principalement à cause de son poids, de son manque d’équilibre et d’un manque relatif de fiabilité au cours des essais organisés alors. Autre grief majeur, le coût de revient. L’arme est entièrement usinée et finie à la main. La moindre erreur se solde par la mise au rebut du bloc.
Il est aussi sans doute victime de son allure contrastant avec les lignes harmonieuses du Luger Parabellum.
Parlons maintenant de notre sujet principal, le superbe Luger. Lui aussi a sa propre histoire.
Georg Luger, un employé de Loewe and Co, partit du modèle Bochardt C93 pour créer ce qui deviendra le Luger. Ces changements commencèrent par une nouvelle cartouche de 7.65x23mm soit le .30 Luger (aux USA). Il conserva aussi l’action du C93.
Un petit mot sur M.Georg Luger, aux environs de 1875, il fit la rencontre de M. Ferdinand von Mannlincher et ils collaborèrent à la conception d’un magasin de fusil ce qui réveilla en lui le talent pour concevoir le Luger
Georg Luger
Suite à ces modifications le Luger fut adopté par l’armée Suisse comme pistolet de service. Ils étaient facilement identifiables par la croix Suisse au-dessus de la chambre
Les modèles de Luger
Si on regarde bien, cee modèle était un peu différent du P08
Luger Suisse
Le modèle 1906 en .30 Luger qui avait la même binette que le P08
Le Luger P08
Il y a eu aussi quelques différences au niveau de la longueurs des canons
Et de très beau style Carbine comme le Luger Carbine 1902 en 7.65
Et les modèles TRÈS RARES comme le Baby Luger (Seulement 5 exemplaires dans le monde)
Et les modèles TRÈS EXCESSIVEMENT plus que rarissimes Luger en .45 ACP. Seulement 2 exemplaires dans le monde numéroté 01 et 02 dont l’un s’est vendu $1 000 000 en 1989
Dans son évolution de munition le 9mm Parabellum fit son entrée à partir de 1904
Production
La production de ce pistolet a été faite par quelques fabricants:
La firme DWM ( Deutsche Waffen- und Munitionsfabriken) (1900-1930)
L’arsenal d’Erfurt (1911-1918)
Les Firmes Simson (1922-1933)
Mauser (1930-1942)
Krieghoff (1933-1945)
A la base de toutes les productions, suisse comprise, on trouve trois ensembles de machineries.
L'ensemble de départ ayant été développé par la DWM, détentrice des brevets. Le second ensemble situé à ERFURT et le dernier à la fabrique d'arme de Brene en Suisse. Tous les autres producteurs ont hérité de ces ensembles au gré de l'histoire, possédant ainsi les modèles nécessaires au développement de leur propre machinerie.
Le Luger standard de l'armée allemande sera adopté sous la désignation P08 correspondant au modèle de 1908 calibré en 9mm Parabellum avec un canon de 10,2 cm qui sera simplifié en 1914 devenant ainsi le P08/14. Le modèle produit pour la marine de 1904 à 1918 possède un canon de 15,2cm et 20,3 pour les artilleurs. Pour les modèles commerciaux la longeur des canon varient entre 9,8 et 35cm pour la version carabine avec une crosse détachable.Bien que cette arme restait relativement confortable, fiable et précise (dans la limite de la précision d'une arme dépourvue d'intruments de visée réglables), il coutait cher à produire et capricieux en comparaison des modèles developpés plus tard comme le Browning Hi-Power ou le P38.. Cette arme est définitivement devenue une pièce de collection à partir des années 1950.
Dire que cette arme à participé aux deux grandes guerres. Au cours de la WW2, les alliés se les arrachaient pour en avoir une.
Les Spécifications
Dénomination: Luger P-08
Type: pistolet
Fonctionnement: Semi-automatique
Calibre:9x19 mm Parabellum
Cadence de tir: 20 coups/min
Capacité :8 balles
Portée: 50 m
Masse: 0,855 kg
Longueur:220 mm
Longueur du canon:103 mm
Vitesse initiale:350 m/s
* Années de productions : 1900-1945
Fonctionnement
Le chargeur se loge dans la poignée, qui est inclinée pour une meilleur prise en main. Un verrou assure son maintien en place. La culasse est prolongée par les deux bras de verrou de culasse qui s'articulent comme un genou grâce à trois axes. Lorsque la culasse et les deux bras sont alignés, la culasse est verrouillée. Au départ du coup, le canon recule de quelques millimètres, la culasse amorce son mouvement en arrière, tandis que les bras commencent à se replier.
En reculant, la culasse éjecte l'étui vide et réarme le percuteur. Les bras forme alors un V inversé et la culasse vient buter contre le ressort récupérateur qui la renvoie en avant. Une nouvelle cartouche est alors introduite dans la chambre et la culasse est à nouveau verrouillée.
Le P08 possède un levier de sûreté, qui se trouve sur le côté gauche de l'arme, sous la forme d'une barre pivotante située derrière la genouillére.
Field strip
Vraiment pas compliqué mais il y a tout de même des petites choses à savoir
Une fois la sécurité enlevé ( donc avec le pistolet en état de tir), on pousse sur le canon vers l'arrière d'environ 1cm
et on abaisse le clapet vers le bas
Ensuite on enlève doucement la plaque de recouvrement au dessus de la détente
On peut enlever maintenant l'ensemble canon-grenouillère en le tirant délicatement
Ensuite on enlève la grosse goupille de derrière pour séparer le canon de la grenouillère
En pliant un peu on tire vers l'arrière et le canon et la grenouillère se séparent
Note: Les mains ci-dessous sont celles de ma merveilleuse épouse qui a bien voulu me donner un coup de main pour la photo.
Il ne reste plus qu'à prendre un tournevis et faire ¼ de tour dans le sens contraire d'une montre
pour démonter le percuteur, son ressort et le bouchon guide.
Vous remarquerez que la fire pin est grosse en viarge
Et voilà, le tour est jouer. Reste plus qu'à nettoyer et lubrifier les pièces
Pour le remonter on fait les étapes inverses mais en faisant bien attention, lorsque l'on
insère l'ensemble canon-grenouillère d'insérer le crochet arrière dans celui situé dans le frame de l'arme
comme ci-dessous
Pour le magasin c'est très simple aussi. On enlève la petite goupille avec un punch
On retire ensuite la base ( celle-ci est en bois) et, le ressort ainsi que le goujon qui font pression sur
le follower vont sortir. Pour sortir le follower, encore un petit coup de punch dans l'autre trou, une
fois qu'on y a amené le follower et le tour est joué
En conclusion, je n’ai pas besoin de vous dire comment je suis content et fier d’être l’heureux proprio de ce beau spécimen de pistolet militaire qui a tant d’histoire
Voilà! J’espère vous en avoir appris un peu plus sur si beau et si unique pistolet.
Merci d’avoir pris le temps de me lire et je vous laisse sur encore une autre photo