Ce midi, histoire de ne pas perdre la main, je me suis mis en devoir de cuisiner un rizotto au poulet et champignons…
Un plat simple et savoureux mais qui exige une présence de tous les instants car le riz Arborio ne tolère pas qu’on fasse autre chose que le touiller et lui donner à boire (Mmmmh… à bien y penser, ça me rappelle une certaine copine, ça…
).
Le processus est assez long car le riz doit absorber tout le bouillon chaud qu’on lui présente. Et que faire lorsqu’on est attaché par une patte devant son chaudron? Ben… on rêvasse.
Moi, comme je rêve d’aller me balader en canot cette année (oui, ça me manque pas mal), du coup je me suis mis à pratiquer mon célèbre « coup godillé » sur Wapizagonke-Nord avec ma spatule en silicone de l’ère spatiale.
Et croyez-moi, ce mouvement convient parfaitement au rizotto : tu y vas doucement, sans sortir la queue-de-castor du liquide, histoire de ne pas faire d’éclaboussures ni de bruit. Si tu sens que ça commence à râcler sur le fond, tu rajoutes une louche de bouillon chaud et tu continues encore un petit 5 km.
À mi-chemin, tu incorpores les oignons et les champignons préalablement sautés et réservés, tu ajoutes le vin blanc et tu continues.
Lors qu’il ne reste plus que deux louchées de bouillon, tu poses les morceaux de blancs de poulet rôti sur le dessus et tu y vas doucement pour qu’ils ne se défassent pas trop. Si l’on veut, on peut saupoudrer d’une petite cuillerée de Curry de Madras et de quelques épices (si l’on n’a pas de safran).
Quand le riz a fini d’absorber tout le bouillon et qu’il est devenu un peu crémeux, c’est prêt.
Petite entorse, je n’avais pas de vin blanc de cuisine alors, comme j’avais un fond de Champagne restant de la Fête des Mères, je l’ai mélangé avec un petit verre de Listel rosé. Personne ne s’est plaint…
Allez, pratiquez votre canot tout en cuisinant, vous aimerez…
PP.