ENCORE D'LA DINDE, DINDE, DINDE!

Belle surprise ce matin.
Vers les 10:30h., je démarre de chez-nous, sur les hauteurs de Shawinigan, pour aller chercher quelques trucs essentiels et un petit poulet rôti, histoire de ne pas avoir à se casser la nénette pour la bouffe de midi.
Arrivé au bout de ma rue, j'aborde le haut du raidillon qui descend sur la 43ème rue quand je vois trois gros trucs noirs perchés sur de longues pattes, en train de descendre la même côte, en plein milieu.
Trois beaux dindons adultes!
Et pas effarouchés le moins du monde, non, non: ils se baladent en picorant de petits cailloux, histoire de faciliter leur transit intestinal...
Et moi je les suis, au ralenti.
Arrivés en bas, ils s'attardent quelque peu car le bas d'une côte est toujours plus riche en petits graviers, tout le monde sait ça.
Puis ils traversent posément la rue et... remontent le trottoir, nonchalamment avant de tourner vers un petit bois entre deux maisons. À leur allure, je suis sûr qu'ils ont fait ça souvent.

Et là, tout s'explique: il y a trois semaines, j'avais commencé à nourrir une corneille un peu désailée et en difficulté; elle se tenait juste en face dans le bois, sur le rebord de la coulée qui délimite ma rue.
Je lui refilais des croquettes à chats et des tranches de pain enduites de beurre de peanuts, ça faisait son bonheur et celui de tous les écureuils noirs, gris et roux de la rue.
Mais comme je ne me voyais pas faire la distribution à toute heure du jour, j'ai acheté un distributeur Moultrie, l'ai amarré à un arbre tout près de l'épinette favorite de ma rescapée et j'y ai jeté un sac de 18kg. de mélange (maïs concassé, tournesol, millet et autres trucs). Ça a contenté tout le monde pour environ 12 jours.
Je pensais que ça durerait plus longtemps mais je n'avais pas idée que des dindons s'aventureraient jusque là!
Alors, hier j'ai dû éventrer un autre sac de 18 kg. pour mes morfalous.

Ma corneille est tirée d'affaire maintenant, elle vole bien et revient visiter la mangeoire tous les matins, parfois avec quelques-uns de sa famille.
Dommage que je n'aie pas une caméra de surveillance. Je vais voir si mon partenaire de chasse ne pourrait pas m'en prêter une.

PP.

Cool

J'ai pris une photo avec mon foutu téléphone. Rien de terrible mais je vais traiter l'image, histoire de vous montrer mes "volailles urbaines" .
PP.

Bien hâte de voir ça.

L'an dernier P.P. je ne sais pas si tu te rappelle moi aussi j'ai donné du lunch a un corbeau qui étais blessé ,je lui ai donné toutes sorte de choses toute l'hiver durant ,a un moment il s,est remis a voler et c,étais un bon chum a moi.Je lui sonnait pain ,viande ,viande froide et du gras d'où iils arrange nos chevreuils dont j'avais pris soin de faire une réserve geléée pour toute l'hiver
A tous les jours quand je partais faire la marche avec mon toutou je lui apportais son lunch a ce corbeau.
Voila P.P. je vois que toi aussi tu as découvert que les animaux sont nos amis et qu'il ne te fourreront jamais eux

Encore cette semaine j'ai presque écrasé un troupeau de dindes nwère dans rue. C'est rendu aussi commun que des pigeons c'est oiseaux là.

J'ai hâte qu'ils dérèglement la chasse à la dinde. Qu'elle soit considéré petit gibier.

Il ne le feront pas, il prefere continué a fouillé dans nos poches avec des cours et des permis inutile.

moi j'apelle ca des grosses perdrix americaines !

PP greille toi d'une cam de chasseur, cest telement interessant les surprise que ca nous donne.

Je vais voir à ça, Oncle Will.

En passant, les corneilles et à fortiori le grand corbeau, sont des oiseaux extrêmement intelligents. Ils peuvent nouer des amitiés entre eux et aussi avec les humains qui leur portent secours.
Des amis à moi en France avaient élevé un oisillon de grand corbeau tombé du nid.
Cet oiseau était un membre de la famille et partageait la niche du chien, avec lequel il s'entendait à merveille.
L'oiseau les suivait au village quand ils allaient faire leurs emplettes et il était connu de tous.
Il accompagnait Mme Baudvin à l'église et se permettait parfois quelques vocalises pendant le sermon du curé car il avait trouvé un carreau cassé en haut du jubé et y entrait.
Paroles célèbres du curé: "Je vois que Mme Baudvin est parmi nous"...

PP.

lol Sympathique de lire ces histoires.

Les corneilles ca peut parler ca a l air.

C'était assez commun anciennement mais avec tous les règlements contre l'adoption d'animaux sauvages, peu de gens ont la chance d'avoir ce genre de contact.

Avant la guerre, ma mère avait une pie (les grosses pies noires et blanches d'Europe) comme animal de compagnie.
Elle partageait sa pitance avec les chats et chiens de la maison et avait un copain de jeu préféré en la personne de Mickey, un matou de la bande. Elle jouait aussi avec les chatons que les deux chattes fabriquaient régulièrement.
Elle vivait au grenier et y entrait par une des fenêtres en pignon dont un des carreaux avait été aménagé en entrée. Elle y invitait parfois une congénère à la saison des nids pour voler de la laine à matelas entreposée là par la grand-mère.
Elle n'était jamais loin: quand Thérèse (la grand-mère) voulait l'appeler, elle sortait de la cuisine et frottait deux couteaux ensemble comme quand on les affûte pour découper de la viande; c'était le signal attendu, elle rappliquait en vitesse car il y avait toujours un morceau de lard ou de viande pour elle.

À Nay, grosse bourgade en aval d'Arthez, il y avait un forgeron, M. Malagane, qui avait une pie. Celle-là était célèbre car elle répétait tous les jurons que les charretiers lui apprenaient. Elle avait une aversion pour le curé en soutane et suivait les processions en criant des gros mots.
Ellle disait aussi "T'as kekun Malagane" à chaque fois qu'un client entrait dans la forge.

PP.

On a déjà eu une corneille tout un été, elle se perchait sur la gouttière devant la maison et réclamait son morceau de Bacon que l'on lui donnait sur la table de patio...

Quand on voit une mère corneille apprendre à ses rejetons qu'un croûton de pain sec est meilleur une fois trempé dans une flaque, ou quand tu la vois leur montrer à prendre un bain de poussière sur une grosse fourmilière parce que l'acide des fourmis tue les puces, tu comprend que les meilleurs parents ne sont pas toujours ceux qu'on croit...
PP.

Très mignon et rafraîchissant merci

Des comme ca PP?

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Ca c'est la cours de mon ancienne maison a Levis, a 2 minutes des ponts... Après le confinement l'été dernier les gros poulets se croyaient vraiment chez eux...
On venait de demenager la veille et ils avaient pris possession de la cours arriere...
Les photos sont faites avec mon telephone autant vous dire que j'etais pret pret pret

Sous le mangeoire à oiseaux au chalet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Parait que ca commence à peupler les dindes au Quebec. Quand j'étais en Ontario, y en avait en svp dans mon ancien secteur de chasse

PerversPépère a écrit:

Quand on voit une mère corneille apprendre à ses rejetons qu'un croûton de pain sec est meilleur une fois trempé dans une flaque, ou quand tu la vois leur montrer à prendre un bain de poussière sur une grosse fourmilière parce que l'acide des fourmis tue les puces, tu comprend que les meilleurs parents ne sont pas toujours ceux qu'on croit...
PP.

le printemps dernier quand mes chevreuils sont remonté dans leur quartier d'ete j'ai commencé a m'enuyer et jai commencé a nourrir des corneilles avec du pain a tous les soir vers 18h , quand ils ont compris le systeme beaucoup sont venus et une en particulier ramassait les morceaux de pain pour faire de petit tas pour ensuite les prendre dans son bec et partir , elle faisait plusieurs voyage et quand il y avait trop de ses congeneres elle allait caché son pain a proximité et quand tout etait devenu calme elle revenais cherché ce quelle avait caché.

gourmande corneille qui ma bien fait rire.

les dindes a PP sont en visite chez nous ce matin