Densité sectionnelle
http://fr.wikipedia.org/wiki/Densit%C3%A9_sectionnelleLa densité sectionnelle est un facteur majeur pour calculer les capacités de perforation d'un projectile. Il est fonction de la masse du projectile par rapport à sa surface au contact du corps à perforer.
Plus le projectile est lourd,étroit et long, plus il est perforant. C'est pourquoi les flèches de l'arc long anglais plus longues (et donc plus lourdes) que les flèches classiques et dotées de pointes bodkin étaient capable de perforer une armure de plate1 ou 10cm de chêne.
Obus de 120 mm M829 américain avec pénétrateur en uranium appauvri
De la même manière on utilise ce principe dans l'obus flèche: son profil et long et effilé et son coeur en tungstène ou en uranium apauvri de manière à avoir une masse très importante par rapport au diamètre du projectile. Les « flèches » sont généralement en alliage de tungstène (comme le carbure de tungstène) qui est plus dur que l'acier, ou des flèches dont le cœur est en uranium appauvri plus dense que l'acier, et concentrant donc dans son centre plus de puissance (ce matériel est toutefois moins puissant). Le tungstène possède une température de fusion de 3 400°C et d’ébullition de 5 700°C. L’uranium appauvri possède quant à lui un point de fusion à 1 130°C et d’ébullition à 3 850°C mais il a l’avantage d’être fourni gratuitement. Le tungstène est d’autre part deux fois plus dur que l’uranium appauvri, avec une dureté de 500 Vickers contre 250 Vickers seulement pour l’uranium appauvri).
Coefficient balistique:
http://uvsonmidrange.com/techniques-et-tactiques-f5/effets-du-coefficient-balistique-sur-le-vol-de-la-balle-t106.htm?highlight=coefficientLe coefficient balistique d'une balle est la mesure de sa capacité à se déplacer dans l'air avec une résistance minimale. Cette résistance s'appelle la traînée aérodynamique, et son effet le plus significatif est de réduire la vitesse de la balle et d’augmenter de ce fait son temps de vol.
Une augmentation du temps de vol augmente la chute verticale de la balle par rapport à sa ligne originale de départ, et donc elle augmente également la correction verticale ou l'ajustement exigé pour atteindre des cibles à différentes distances.
Un autre résultat important de la traînée aérodynamique est qu'elle rend la balle susceptible de débattement au vent, qui est un changement horizontal de la direction dans la trajectoire de la balle, provoqué par le vent soufflant par le travers de la ligne de visée. Contrairement à ce que beaucoup de gens supposent, l'effet du vent de travers sur le chemin de la balle ne dépend pas principalement du temps de vol de la balle, mais de la durée pendant laquelle la balle est retardée dans sa trajectoire vers la cible par la traînée aérodynamique. N'importe quelle augmentation du coefficient balistique de la balle tend à réduire ce temps de retard, et il peut en être ainsi quoique le gain en coefficient balistique soit réalisé aux dépens d'une vitesse inférieure et d'un plus long temps de vol.
L'exemple suivant illustrera ce point.
Considérons d'abord une charge de calibre .308 qui se compose d'une balle de 150-grains ayant un coefficient balistique de C1=.400, avec une vitesse initiale de 868 m/S. Nous pouvons calculer que son temps de vol à 640 m, par exemple, est environ 1,027 secondes, et que son débattement au vent dans un vent latéral de 16 km/h serait environ 1.29 m.
Comparons maintenant cette charge de calibre.308 à la précédente en utilisant une balle de 180-grains de forme semblable, qui aurait un coefficient balistique d’environ C1=.480. La vitesse initiale possible avec la balle plus lourde et une pression de chambre comparable serait seulement environ 792 m/S et le temps du vol à 640 m serait grimpé jusqu'à 1,070 secondes. Néanmoins, le débattement au vent serait réduit réellement d’environ dix pour cent, de 1.29 m à 1,16 m à 640 m, ceci étant dû au coefficient balistique plus élevé de la balle de 180-grains.
Les coefficients balistiques des balles sportives commerciales aux Etats-Unis sont presque invariablement basés sur la comparaison avec " le projectile G1 standard " de référence qui a un diamètre et un poids indiqués, et une forme particulière. Un coefficient balistique basé sur la forme du projectile G1 est correctement identifié en tant que " C1 " pour le distinguer d'autres coefficients balistiques possibles tels que " C5 ", " C6", " C7", " C8 etc. qui ont été largement répandus dans des sources militaires se rapportant à des projectiles de diverses formes différentes. La référence au coefficient balistique (ou parfois " les B.C. ") d’une balle commerciale aux Etats-Unis devrait être interprétée comme étant par défaut le coefficient balistique C1 à moins que la source spécifie une autre référence.
La plupart des fabricants des balles sportives commerciales de fusil fourniront les valeurs (C1) des coefficients balistiques de leurs balles sur demande, et plusieurs fabricants incluent cette information dans les manuels de rechargement qu'ils éditent. Un fabricant, SIERRA, liste plusieurs coefficients balistiques C1 différents pour chaque balle, chaque coefficient balistique étant prévu pour s'appliquer à des plages différentes de vitesse. Pour la balle SIERRA tirée à une vitesse d’au moins de 762 m/S, le coefficient balistique indiqué par Sierra pour une vitesse de 762 m/S produira généralement des résultats satisfaisants aux distances qui présentent un intérêt pratique pour le tireur.