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Registre des armes d’épaule: Doré-Lefebvre veut sauver les données
Rosane Doré Lefebvre, députée d’Alfred-Pellan et vice-présidente du Caucus néo-démocrate. (Photo: Alarie Photos/Archives)
Publié le 1 Novembre 2011
Stéphane St-Amour RSS Feed
La vice-présidente du Caucus néo-démocrate et députée d’Alfred-Pellan, Rosane Doré Lefebvre, s’est levée en Chambre, le 1er novembre, pour demander au gouvernement Harper de ne pas détruire les données du registre des armes d’épaule.
«Mes commettants viennent me voir et mentionnent qu’ils ont payé pour ce registre, il est donc insensé et de mauvaise foi de refuser de divulguer les données aux provinces qui veulent mettre en place leur propre système», a déclaré la députée en marge du projet de loi C-19 sur l'abolition du Registre des armes d'épaule, qui prévoit également la destruction des données recueillies à ce jour.
Mme Doré-Lefebvre a également souligné l’importance que revêt le registre pour les chasseurs, les agriculteurs et plus particulièrement pour les policiers de sa circonscription.
«Lorsqu’ils sont amenés à s’introduire dans une demeure, il est crucial pour eux de pouvoir se fier aux données contenues dans le registre afin d’assurer leur sécurité», a-t-elle fait valoir par voie de communiqué.
Le Barreau ajoute sa voix
Toujours le 1er novembre, le Barreau du Québec a réitéré sa foi en le registre des armes à feu créé en 1995, sous le gouvernement Chrétien, à la suite du drame de Polytechnique.
Rappelons que le Barreau avait déjà pris position trois fois en faveur du maintien de ce registre en 2006, 2008 et 2009 dans la foulée d’autant de projets de loi, alors déposés par un gouvernement conservateur minoritaire.
«Le gouvernement du Canada veut non seulement abolir le registre [des armes d’épaule], mais également le détruire physiquement ce qui pourrait avoir pour effet de dissuader les provinces d'en constituer un à partir de celui que les citoyens ont déjà payé», a soutenu le bâtonnier du Québec, Me Louis Masson.
Le Barreau du Québec dénonce aussi la précipitation avec laquelle le gouvernement souhaite adopter le projet de loi C-19. «Cette façon de légiférer sans la justification d'un contexte d'urgence jette le discrédit sur le processus législatif et les institutions parlementaires, tout en empêchant la pleine participation des citoyens dans le débat public en commission parlementaire», a pour sa part expliqué le directeur général du Barreau du Québec, Me Claude Provencher.
Un débat qu’il juge pourtant nécessaire, considérant que «le gouvernement introduit dans le projet de loi C-19 de nouvelles dispositions, notamment en ce qui concerne la destruction de fichiers et de renseignements concernant le registre».
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