Ce qui se passe en gros chez Sporteque...
Frédérick, Michael et Anthony Ward, propriétaires du magasin d'articles de chasse et pêche Sportèque, à Drummondville, font face à 140 accusations criminelles, notamment pour importation et possession illégale d'armes prohibées.
Ces accusations sont le résultat d'une opération policière menée le 18 avril dernier, lors de laquelle des perquisitions avaient été effectuées dans trois endroits, donc le magasin Sportèque.
La Sûreté du Québec (SQ) avait alors arrêté six personnes qu'elle croit impliquées dans un réseau de trafiquants d'armes.
Selon la police, les accusés fabriquaient et vendaient des dispositifs permettant de convertir des armes semi-automatiques en armes automatiques. Les pièces étaient ensuite écoulées en Europe, aux États-Unis et au Canada.
Lors d'un bref entretien téléphonique, Anthony Ward a dit être victime de l'acharnement des policiers et a affirmé qu'il prouvera son innocence devant le tribunal.
Pour l'instant, les accusations déposées contre les trois frères ne permettent pas de les relier à quelque réseau de trafiquants que ce soit.
La SQ, qui achetait régulièrement des armes chez Sportèque, confirme qu'elle a rompu tout lien d'affaire avec le commerce drummondvillois, et assure être en mesure de s'approvisionner chez d'autres fournisseurs.
Le dossier sera de retour en cour le 30 août prochain.