Pas besoin ici d'explication entre sans restriction, restriction et prohibé.
Les temps que les motards criminalisés et que la mafia faisaient la pluie et le beau temps dans leur domaine est révolue. Nous sommes à l'ère des gagnes de rues. Les saisies d'armes restreintes et prohibées sont beaucoup entrain de changer aussi. Avant le phénomène des gagnes de rue la très grosse majorité de ces armes saisies (restreintes et prohibées) pouvaient être relier à un propriétaire canadien via l'enregistrement qui est toujours en vigueur pour ce type d'armes.
Aujourd'hui seulement environ 50% des armes restreintes et prohibées saisies sont dans le registre. Il y a quelques années presque toutes les armes de poings saisies étaient traçable dans le registre (celui qui est toujours en vigueur).
Quand un membre X apprend que le membre Y du gagne rival a une arme de poing, il en veut une lui aussi. Voler des armes de poings à des propriétaires légitimes ça ne suffi plus pour combler la demande et c'est dépassé. 4000 km de frontière avec les USA c'est plus que suffisant pour fournir illégalement les demandes des criminels et leurs donner du choix en plus. Les munitions sont aussi disponibles à volonté question de quantité.
Un moment donné il finira bien par y avoir une baloune médiatique qui pétera, pour dire que le nombre de saisie augmente, mais que ce qui inquiète le plus est la proportion toujours grandissante des armes de poings qui ne figurent pas dans le registre en vigueur. Ça prend des réseaux pour fournir çà.
La police d'Ottawa semble beaucoup occupée par ce problème:
http://ici.radio-canada.ca/regions/ottawa/2014/08/15/005-armes-a-feu-fusillades-augmentation-ottawa.shtmlIl y a pas mal de cas comme celui-ci:
http://www.ottawapolice.ca/fr/news-and-community/resources/Calamity_-_Appendix_B--Fre.pdfDans n'importe quel domaine l'interdiction (prohibition) c'est juste bon pour un bout (temporaire). Quand arrive le jour où des criminels peuvent faire de l'argent illégal, c'est la perte de contrôle totale.