Article d'amélie St-Yves
Journal de Montréal
Un orignal qui va vers les humains peut être atteint du ver des méninges. Le cas échéant, l’animal devra être abattu par la protection de la faune.
L’animal dont le cerveau est rongé par le parasite n’aura plus conscience du danger. «Un orignal qui est gentil, qui se fait flatter par les gens, ce n’est pas normal», mentionne l’agent de protection de la faune Louis-Charles Landry. L’animal aura également tendance à tourner en rond, paraîtra désorienté et fatigué. Un orignal dans cette condition pourrait réaliser d’un seul coup la présence du danger, et attaquer l’humain.
Dans le cas où les symptômes du ver des méninges semblent évidents, l’animal sera abattu par les agents de protection de la faune. Son cerveau sera ensuite analysé pour confirmer et suivre l’évolution de la maladie.
Il faut dire que les orignaux atteints du ver des méninges sont déjà condamnés à mort par le parasite.
Ce même ver chez le chevreuil ne provoque pas de réaction particulière. Les vers restent en surface du cerveau pendant toute la vie de l’animal. C’est d’ailleurs le chevreuil qui souvent va transmettre la maladie à l’orignal.
Le ver des méninges se retrouve dans les régions du centre et du sud du Québec, où chevreuils et orignaux côtoient les mêmes milieux.