la crise au service de police de MONRÉAL

1clickdown a écrit:

Je crois sincèrement qu'il y a du ménage à faire dans les hautes sphères du SPVM...

...Et de certaines façons de faire à l'interne.

C'est certain!

Reaper et 1CD, je suis d'accord avec vous.

Il y a deux choses bien distinces, de un la gestion d'un appareil public (budget etc...) et de deux la gestion des opérations.  Il va de soi que un ne va pas sans l'autre.

Je vous donne un cas précis, celui de la GRC.  Il y a quelques années, un gvt conservateur a mis en place un nouveau Commissaire à la GRC.  Ce dernier était un civil et n'avait aucune connaissance du milieux policier.  Quoique supporté par un étât major policier et opérationnel, il est devenu apparent que ce poste de haut niveau n'était pas comblé par quelqu'un qui connaissait les demandes de ses subalternes.  En deux mots c'était un appointement politique et ne servait qu'à rencontrer des désirs politiques du moment.  La GRC existe toujours depuis ces années, mais est-ce que son prestige en a pris un coup?  Je crois bien que oui.  Est-ce que les problèmes se sont réglés?  D'après ce que je vois dans les journaux et divers média, la réponse est non.  Même que l'on en découvre de jour en jour.  Ce sont là des problèmes institutionnels difficiles à gérer.

Le problème avec le SPVM semble en être un dans lequel les conditions de travail, notamment les salaires et pensions sont d'enjeu.  Est-ce que cela met en péril les opérations journalières?  D'une certaine façon oui, car quand les gendarmes jouent au bouffon, la population les traitera en bouffons tout simplement.  Est-ce que les enquêtes en souffrent?  Je ne crois pas réellement (on parle ici de meurtres, crimes majeurs, drogues, et le reste du même acabit).  Mais la perception du public qu'en est-elle?  On juge l'ensemble de ces travailleurs, parce que ce sont des travailleurs, avec beaucoup de rigidité.  

Mais comme vous dites, l'organisation ressemble à ce que ses dirigeants veulent bien qu'elle soit.

Chose certaine, le judiciaire est supposé être indépendant du domaine législatif et exécutif dans ses moyens et ses buts.  Lorsque l'on décèle une toute autre tendance, qui ne peut provenir que de l'étât majeur supérieur, on s'éloigne alors des principes de base de cette indépendance.

De là mon exemple de la GRC avec son Commissaire civil, qui a depuis été remplacé par un policier.

Je verrais mal un CDS auprès des Forces canadiennes qui ne soit pas sorti du rang, voire l'appointement direct d'un civil.  Cela équivaudrait à gérer les Forces en fonction d'un budget seulement.  Aussi bien dire fermer boutique.

Enfin, grosse divagation pour dire que depuis des décennies il y a bataille rangée entre le SPVM et la SQ (donv Gvt provincial) afin que la SQ prenne contrôle du SPVM.  A vous de juger si les payeurs de taxes montréalais en auraient pour leur argent si la SQ sous l'ordre du Gvt prenait le contrôle direct du budget du SPVM et du SPVM comme tel.

Une fois cette déconfiture du SPVM accomplie, tous les petits services policiers québécois tomberaient sous le même couperêt.  On parlait d'exporter le modèle québécois, voyez plutôt l'importation au Québec du modèle français.  Ce serait ici un premier pas vers une indépendance.  Dans le modèle français l'armée et la police tombe sous la même jurisdiction.  Ce ne sont que des divisions administratives qui séparent les éléments.  Naturellement chacun a son histoire propre et ses compétences, mais tous relèvent du même patron.


A vous de juger lorsqu'on parle de mise en tutelle et ce que cela peut avoir comme répercussion future.


Pis je n'ai pas encore vu de système parfait...

Cookie Monster a écrit:

Reaper et 1CD, je suis d'accord avec vous.

Il y a deux choses bien distinces, de un la gestion d'un appareil public (budget etc...) et de deux la gestion des opérations.  Il va de soi que un ne va pas sans l'autre.

Je vous donne un cas précis, celui de la GRC.  Il y a quelques années, un gvt conservateur a mis en place un nouveau Commissaire à la GRC.  Ce dernier était un civil et n'avait aucune connaissance du milieux policier.  Quoique supporté par un étât major policier et opérationnel, il est devenu apparent que ce poste de haut niveau n'était pas comblé par quelqu'un qui connaissait les demandes de ses subalternes.  En deux mots c'était un appointement politique et ne servait qu'à rencontrer des désirs politiques du moment.  La GRC existe toujours depuis ces années, mais est-ce que son prestige en a pris un coup?  Je crois bien que oui.  Est-ce que les problèmes se sont réglés?  D'après ce que je vois dans les journaux et divers média, la réponse est non.  Même que l'on en découvre de jour en jour.  Ce sont là des problèmes institutionnels difficiles à gérer.

Le problème avec le SPVM semble en être un dans lequel les conditions de travail, notamment les salaires et pensions sont d'enjeu.  Est-ce que cela met en péril les opérations journalières?  D'une certaine façon oui, car quand les gendarmes jouent au bouffon, la population les traitera en bouffons tout simplement.  Est-ce que les enquêtes en souffrent?  Je ne crois pas réellement (on parle ici de meurtres, crimes majeurs, drogues, et le reste du même acabit).  Mais la perception du public qu'en est-elle?  On juge l'ensemble de ces travailleurs, parce que ce sont des travailleurs, avec beaucoup de rigidité.  

Mais comme vous dites, l'organisation ressemble à ce que ses dirigeants veulent bien qu'elle soit.

Chose certaine, le judiciaire est supposé être indépendant du domaine législatif et exécutif dans ses moyens et ses buts.  Lorsque l'on décèle une toute autre tendance, qui ne peut provenir que de l'étât majeur supérieur, on s'éloigne alors des principes de base de cette indépendance.

De là mon exemple de la GRC avec son Commissaire civil, qui a depuis été remplacé par un policier.

Je verrais mal un CDS auprès des Forces canadiennes qui ne soit pas sorti du rang, voire l'appointement direct d'un civil.  Cela équivaudrait à gérer les Forces en fonction d'un budget seulement.  Aussi bien dire fermer boutique.

Enfin, grosse divagation pour dire que depuis des décennies il y a bataille rangée entre le SPVM et la SQ (donv Gvt provincial) afin que la SQ prenne contrôle du SPVM.  A vous de juger si les payeurs de taxes montréalais en auraient pour leur argent si la SQ sous l'ordre du Gvt prenait le contrôle direct du budget du SPVM et du SPVM comme tel.

Une fois cette déconfiture du SPVM accomplie, tous les petits services policiers québécois tomberaient sous le même couperêt.  On parlait d'exporter le modèle québécois, voyez plutôt l'importation au Québec du modèle français.  Ce serait ici un premier pas vers une indépendance.  Dans le modèle français l'armée et la police tombe sous la même jurisdiction.  Ce ne sont que des divisions administratives qui séparent les éléments.  Naturellement chacun a son histoire propre et ses compétences, mais tous relèvent du même patron.


A vous de juger lorsqu'on parle de mise en tutelle et ce que cela peut avoir comme répercussion future.


Pis je n'ai pas encore vu de système parfait...

Je suis d'accord avec toi. Il n'y a probablement pas de solution parfaite. Je comprend leurs quotidien a gerer les gangs de rues et autres derangers, mais souvent ils ne font plus la difference entre un citoyen et un criminel, quel est exactement le probleme ? Trop de latitude ? Surmenage ? Ou simplement un probleme d'attitude qui se reflete a tous les niveau ? Qui sait ...

Quand je parlais de façon de faire à l'interne... En voici un bel exemple:

Une policière du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) aurait émis des contraventions en plaçant le nom d’un collègue sur les constats et la direction du poste de quartier aurait refusé de sévir lorsqu’elle a été mise au courant.

Elle aurait agi ainsi parce que son collègue n’atteignait pas ses quotas de contraventions, ce qui nuisait aux rendements du poste.

Lorsque des policiers se sont rendu compte de ces manœuvres, ils ont dénoncé la policière à leur commandant. Toutefois, le chef du poste de quartier 22 aurait étouffé l’affaire, selon le 98,5 FM. Aucune sanction n’aurait été prise contre la policière fautive, aucune note à son dossier n’aurait été enregistrée. Elle aurait seulement été rencontrée. Quant aux policiers mécontents de ces actes illégaux, ils auraient été avertis de ne pas ébruiter cette histoire.

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Poste 22. Verdun! J'haïs ça quand il appellent Verdun Centre-Sud!. Je suis encore en maudit à propos des fusions. Verdun born and bred.