Tiens tiens ! L’appel d’offre mis en doute ?

On serait tu entrain de se réveiller collectivement ?!


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La carrière de Sylvain Charlebois ne va pas tarder à connaître une nouvelle orientation.

Je le vois assez bien comme observateur permanent du Journal de Québec à Ouagadougou /Burkina Faso.

Dans les commentaires dans le bas de l'article, il y en a un qui défend son cartel...

oldshot a écrit:

La carrière de Sylvain Charlebois ne va pas tarder à connaître une nouvelle orientation.

Je le vois assez bien comme observateur permanent du Journal de Québec à Ouagadougou /Burkina Faso.

Comme ça on va ressembler à la Chine ou à la Russie.

À moins que l'UPA n'engage un gros crétin pour lui faire peur ou lui casser les jambes.

oldshot a écrit:

La carrière de Sylvain Charlebois ne va pas tarder à connaître une nouvelle orientation.

Je le vois assez bien comme observateur permanent du Journal de Québec à Ouagadougou /Burkina Faso.

Sylvain Charlebois est avant tout...agriculteur! Il a des couilles en titane extra-terrestre pour se mettre l'UPA à dos. Respect!

macoizo a écrit:

oldshot a écrit:

La carrière de Sylvain Charlebois ne va pas tarder à connaître une nouvelle orientation.

Je le vois assez bien comme observateur permanent du Journal de Québec à Ouagadougou /Burkina Faso.

Sylvain Charlebois est avant tout...agriculteur! Il a des couilles en titane extra-terrestre pour se  mettre l'UPA à dos. Respect!

Sylvain charlebois n'est pas agriculteur , à moins que ca soit récent depuis les derniers jours

Il est ni plus ni moins l'équivalent de Heidi Rathjen version agricole


Ca carrière se résume pas mal a dire sur toute les tribunes ; ¨C'est la faute à la gestion de l'offre¨

Sylvain Charlebois est économiste à l'Université Dalhousie à Halifax. Il est spécialiste du management et en agriculture.

Ce n'est pas nouveau que la production agricole prend le bord des déchets. J'étais jeune et un ami de mes parents qui avait une ferme laitière ''jetait'' son lait dans la rivière car ses vaches produisaient plus que son quotas.

Le prix du quota de poulet est à 1850$ le mètre carré soit environ 10 poulets.

le prix du quota de lait est de 24 000$ le kilo de gras. Sachant qu'une vache produit 1,5 kg par jour, faites le calcul.

On peut tu embarquer les permis de taxi dans le lot ?

Moi ce qui me chicote de l’appel d’offre c’est le fameux prix plancher et les sommes ridicules que les producteurs reçoivent. J’ai de la misère que ce soit les distributeurs et les transformateurs qui ramassent le cash pendant que le producteur ramasse des peanuts pendant que le consommateur se fait dire que "c’est ça que ça vaut"

Les producteurs de lait que dompent du lait et les producteurs de sirop d’érable qui regardent leurs produits pourrir dans des garages à sirop et pénurie (hausse des prix prochaine) de poulet me laisse croire que y a des grosses failles dans ce système si le gaspillage est accepté si "globalement"

Absolument rien contre les producteurs, pour la majorité, le stratagème était en place dès votre arrivé dans le domaine, mais là venez pas me dire que c’est la meilleur solution. Au mieux, ce système là est du pour une revision majeure avec actions prises immédiatement ou ben on développe de quoi qui priorise le producteur et les consommateurs et on automatise le plus possible.

Mais non on peut pas sinon y a plein de gens qui vont perdre leurs jobs pis ça on aime pas ça au Québec. On va sauver des jobs et donner des salaires de 25$ de l’heure à place pour être sûr d’engraisser le problème comme on engraisse nos poulets.

Autre solution ? Retour au marché local. C’est drôle, j’ai acheté du bois rough à un moulin privé pis mon patio 16x16 me coûtera pas un rein pis mon dernier né. On a une fromagerie locale ici, on achète les quelques produits laitiers là. Tout est produit sur place avec du lait local. Même chose pour les fruits, fuck le 6$ du casseau de l’île d’Orléans, je les cueillent moi-même localement avec les enfants. 20$ de fraises pis à 5 on en donne à force que c’est trop.

Sans tomber dans mon sujet préféré, je crois que le Covid n’aura pas que du négatif comme effet moyen/long terme. Beaucoup se sont conscientisé et je crois que nous assisteront à de beaux changements forcés comme le retour au commerce local de plus en plus, l’échange et la réutilisation ainsi qu’un ralentissement de la consommation. Je pense aussi que beaucoup de producteur vont se tanner et commencer à faire ce qui se fait dans d’autres cercles et vont juste faire ce qui est bon pour eux.

Tout ça font qu’on a un article sur la gestion de l’offre en 2021 dans le journal quand y a quelques années, une graine nommée O’Toole se clanchait un bon verre de lait devant les caméras en ventant le cartel que ses opposants voulaient détruire.

Pas mal sur que le temps est compté pour ce model d’affaire là qui ne sert qu’à mettre de l’argent dans les coffres des gouvernements et enrichir nos grosses multinationales qui ont fait des profits records pendant que tout le reste s’écrasait. Un système qui gère les prix en gérant l’offre et la demande… ça ressemble aux pétrolières qui montent les prix à la fête de la Reine en blâmant une tempête tropicale sur Mars quand on sait tous que c’est à cause de la longue fin de semaine.

Moi a 40c/L au dessus de la moyenne canadienne, je veux savoir pourquoi. Pis dites moi pas qu’on a la "plusse meilleur lait au monde" que les Ontariens a 1.48$/L y pissent dedans pis que le lait de l’Alberta rend stérile…

On fait tout plusse meilleur que tout le monde au Québec, mais personne nous imitent, c’est curieux…

La gestion de l'offre , c'est un systeme canadien , donc les producteur des maritime jusqu'au BC , recoivent sensiblement le meme prix d'un bout à l'autre du pays. La différence , c'est qu'au Quebec , y a un prix planché qui est établis par la régie des marché (Complètement différent de la gestion de l'offre) Les producteurs , ont pas un mots a dire sur ce bout là. Pour ta fromagerie , si le prix est moins cher ,c'est parce que tu sauves 2-3 intermediaire entre le producteur et toi. Ta petite fromagerie locale achete aussi son lait via le systeme de vente centralisé qui vient avec la gestion de l'offre. Pour ce qui est du gaspillage de denré agricole , oui , c'est vraiment frustrant , mais encore là ca se voit tres souvent ailleurs dans les autres production , mais aussi dans le lait. Juste pour donner une idée , le lait , les producteurs recoivent en moyenne 0,75-0,80$ du litre , le boeuf entre 0,40$ et 1,25$, le porc entre 110$ et 250$ (120 kg)

Pis sérieusement les histoires de surplus de lait qui se font jeter , y a ben des solutions pour régulariser sa production. Premierement , y a moyen de faire don de ce lait là a la federation qui elle le remets a des œuvres de charité , sinon ben le producteur peux vendre les vaches en surplus à d'autres producteurs , ou pour le marché de la viande. Les producteurs ont le droit de produire plus que leur quota. Mettons pour un quotas de 100 kg de gras / jours a 4% de gras , ca fait une production journaliere de 2500 litre par jour. Le producteur a le droit de produire l'équivalent de 10 jours en surplus. Ont appel ca la marge supplémentaire. Donc le producteur a le droit a 25 000 litres au dessus de sont quotas pour s'ajuster au fil du temps pour equilibrer les fluctuations de productions.

Pour revenir sur le cas de charlebois , il s'est fait kické out de quelques université dont celle de Dalhousie. C'est un bien drôle de personnage qui hésite pas a mentir, exagérer et manipuler pour faire passer ses idées. Si vous avez un peu de temps à perdre , vous pouvez faire une recherche sur qui finance ou plutot financaient ses travaux et vous aller comprendre la hargne qu'il a contre les productions sous G.O.

Jean Luc, très bien expliqué c’est l’fun à essayer de comprendre pour vrai.

Y a rien de parfait , mais au Quebec en particulier , c'est ben compliqué faire de la business, juste de faire abattre un animal puis le faire inspecter , c'est du trouble pas mal si tu veux en vendre quelques uns de cette facon là. L'autre problème , c'est que les gens veulent tous du filet et des longes , pis tu reste pogné avec le steak haché. Mais reste que acheter 1/4 ou 1/2 boeufs ou porcs et vous aller sauver énormément , en plus de savoir réelement ce que vous avez dans votre assiette. Pour le lait , c'est plus compliqué etant donné qu'il doit obligatoirement etre pasteurisé avant la vente. (Pas que c'est tant dangereux de boire du lait cru) , mais y a un faible risque et au Quebec ont aime ca le risque 0 lol. Comme tu disais , aller directement chez celui qui le transforme est encore la meilleur maniere d'avoir un prix raisonnable.

Quand ont regardent comment les autres pays sans gestion de l'offre fonctionne , ont se rend compte que les choses s'équilibres de différentes manière. Par exemple aux usa , au plus fort de la crise du lait le gouvernement subventionnait la vente de vache aux abattoire pour faire baisser le cheptel , sinon , il y a aussi le farm bill qui aide a combler le manque a gagner quand le prix de vente des producteur est sous le cout de production. En europe , c'est un peu la meme choses, des subventions , ils en ont ink en masse.

Je dis pas que la G.O au Canada est parfaite , mais reste que c'est un bon compromis pour les acheteur, les producteurs et l'environnement.

C'est sûr que la gestion de l'offre a de bonne chances de disparaitre un jours , mais j'aurais pas peur de gager que les consommateur ne sauveront pas une cent sur le litre de lait. (juste a regarder l'écart de prix entre le prix recu au producteur de produits hors gestion de l'offre (legumes , boeufs , porcs etc)

Juste un petit exemple dans certaines usines laitière au Quebec les employé commencent leur carriere a 30$/heure pour atteindre 35-45$ assez rapidement. Alors qu'un poste equivalent aux usa c'est bien en bas de la moitié de ca. Je veux pas dénigrer ces jobs là , mais n'importe qui avec une ou deux mains fonctionnelles pis un cerveau relativement correct pourrait combler certains de ces postes. C'est pas un phénomène propre au milieu agricole , c'est de meme dans bien d'autres secteurs.

Jean-luc.300 a écrit:

macoizo a écrit:

oldshot a écrit:

La carrière de Sylvain Charlebois ne va pas tarder à connaître une nouvelle orientation.

Je le vois assez bien comme observateur permanent du Journal de Québec à Ouagadougou /Burkina Faso.

Sylvain Charlebois est avant tout...agriculteur! Il a des couilles en titane extra-terrestre pour se  mettre l'UPA à dos. Respect!

Sylvain charlebois n'est pas agriculteur , à moins que ca soit récent depuis les derniers jours

Il est ni plus ni moins l'équivalent de Heidi Rathjen version agricole


Ca carrière se résume pas mal a dire sur toute les tribunes ; ¨C'est la faute à la gestion de l'offre¨

Ahh? C'est pourtant ce qu'il affirme un peu plus bas dans les commentaires! Sérieusement, je n'Ai aucune idée qui est Sylvain Charlebois mais avec ce que tu viens de dire sur sa réputation, vaut mieux ne pas trop se fier à ce qu'il écrit.

Ce qui me gosse de son article , c'est que la gestion de l'offre a aucun cristie de rapport avec le gaspillage. La gestion de l'offre, ca le dit ; Ont produits les besoins. Si les usines de transformation ont fermés le printemps passé a cause du Covid , ca a aucun cr***** de rapport avec la gestion de l'offre , meme chose avec la greve des abattoirs. C'est un vrai problèmes qui aurait arrivé avec ou sans gestion de l'offre.
Ce genre de gaspillage arrive ailleurs dans le monde , meme sans gestion de l'offre.

Apres ca quand il dit que les fermes valent des millions .... Ouin pis ? La tres grosse majorité des fermes existes depuis plusieurs générations et se transmettent bien en bas de la valeur marchande pcq justement ont a souvent meme pas les moyen de se racheter soit meme. C'est comme si je dis a un gars qui a toujours habité a la meme place ; Ouin t'es riche en cr***** ta maison que t'as payé 20 000$ vaut aujourdhui 600 000$. La valeur d'un bien te donne pas de liquidité.

Son histoire sur le buttergate , c'est aussi n'importe quoi , la dureté du beurre dépend d'une multitude de facteur. Il disait que le beurre était plus dure a cause que les producteur utilisent de l'huile de palme dans l'alimentation des vaches. Premierement , y avait seulement une portion des producteur qui en utilisaient depuis 20-30 ans , mais en fait c'est pas l'huile de palme qui est donné , mais plutot les residus issue de l'huile de palme (provenant de l alimentation humaine. deuxiemement , il ventait la qualité du beurre de la nouvelle zélande versus le notre , ironiquement , la nouvelle zélande est le plus grand utilisateur de sous produits d'huile de palme dans l'alimentation des vaches.

C'est texte sont remplis de sophisme. Juste pour parvenir a crinquer les gens.
Y en a qui critiquent la gestion de l'offre en étant constructif , ca j'ai aucun problème avec ca , même que j'aimes ca me faire remettre en question , mais Charlebois , j'suis pas capable , il dit carrément n'importe quoi.

Jean-luc.300 dit

Il disait que le beurre était plus dure a cause que les producteur utilisent de l'huile de palme dans l'alimentation des vaches.

Ta parfaitement raison
Et bien j’ai fait l'expérience et je me suis laisse tremper la g.... dans l'huile de de palme un semaine   et ça change rien , pas plus mou pas plus dur.

 Joke de graine

Et pourquoi ont parle pas de l’essence a $1.35

Jean-Luc, moi ce qui me gosse (en qualité de consommateur) c'est le prix de la pinte de lait, de la livre de beurre et des produits laitiers en général. Je te le dis ouvertement, au prix du lait, du beurre et de leurs sous-produits canadiens, toute ta filière (du producteur à l'épicier...) pourra bientôt se les mettre où je pense.

Pour revenir sur le prix du lait , ont reçoient mettons autour de 0,80$ du litre. Le transformateur enlève la creme (La creme c'est ce qui est le plus payant a vendre et a transformer) puis il reste a pasteuriser et ensacher. Ensuite il se rend sur les tablette à mettons 2,5$ du litre.

Au usa , les producteur recoivent entre 0,40 et 0,55$ cdn (avant subvention) , puis il se vend mettons 3,4-3,5$ us le gallons (4,5-4,6$cdn) (3,78 litres) Donc 1,20$ cdn le litre

Entre le prix du producteur au canada et le consommateur , y a 1,70$ / litre
Aux usa y a 0,70$.

Faites le meme calcul avec le prix de la viande de porcs ou boeufs aux usa vs ici(sans gestion de l'offre pour ces produits) , puis vous allez voir que les intermediaires ont des marges tres tres semblable.
C'est pour ca que je dis que si ont veut trouver la raison du cout élevé de nos produits sur les tablettes , ont doit aussi regarder l'ensemble du secteur.

C’est très intéressant de lire tes détails! Pas de danger qu’on aie des explications claires comme ca avec tv-rat.

en même temps sans la gestion de l'offre peut etre que ca pousserait les producteurs à trouver des façons de produire plus a moindre coup
par exemple la santé des sabot d'une vache ce répercute directement sur ca production de lait.. pourtant un grand nombre de fermes ne les font tailler qu'une fois par année parce que ca coute moins cher de laisser 300-400$ de lait ca table plutôt que 15-20 par taillage 2-3 fois par année ça semble banal mais pourtant c'est une constatation que j'ai fais trop souvent pour ne parler que de ca

virgil-f13 a écrit:

en même temps sans la gestion de l'offre peut etre que ca pousserait les producteurs à trouver des façons de produire plus a moindre coup
par exemple la santé des sabot d'une vache ce répercute directement sur ca production de lait.. pourtant un grand nombre de fermes ne les font tailler qu'une fois par année parce que ca coute moins cher de laisser 300-400$ de lait ca table plutôt que 15-20 par taillage 2-3 fois par année ça semble banal mais pourtant c'est une constatation que j'ai fais trop souvent pour ne parler que de ca

Même avec la gestion de l'offre, on doit être de plus performant... Les coûts des intrants montent...

Je suis producteur laitier et tailleur de sabot, la moyenne de taille de sabot chez mes clients sont de 2,5 fois par année. Ceux qui sont a une fois souvent les producteurs en font beaucoup eux mêmes. On est plus dans la même réalité de nos jours. La marge est rendu mince, on a plus le choix d'être performant ou être sans dettes (ce qui est rendu extrêmement rare)