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| acheter une arme usagée, quoi vérifier | |
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jonathanmustang Actif / Active
Nombre de messages : 263 Localisation : terrebonne Emploi : entrepreneur en construction neuve Loisirs : voyager, courser, tirer, poker, snowboard, plonger, moto Date d'inscription : 27/02/2011
| Sujet: acheter une arme usagée, quoi vérifier Jeu 17 Mar 2011 - 19:24 | |
| Je regarde présentement pour un revolver usagé, j'aimerais savoir quoi vérifier, c'est la première fois que j'achete usagé ...neuf je me cassais pas trop la tête
est-ce qu'il y a un recourt quelconque en cas de non fonctionnement? |
| | | Antoine Grande gueule / Big mouth
Nombre de messages : 2647 Age : 46 Localisation : Montréal Emploi : Conseiller en sécurité financière Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Jeu 17 Mar 2011 - 23:28 | |
| Ben le recourt c'est de te faire rembourser comme avec n'importe quoi. Essaie de t'entendre par écrit avec le vendeur. Il y a plusieurs points à vérifier sur un revolver. L'espace entre la chambre et le canon, le lockout, vérifier s'il y a eu une job de trigger, si les vis sont un peu mangées c'est pas toujours une bonne affaire.
Dernière édition par Antoine le Mar 22 Mar 2011 - 23:14, édité 1 fois |
| | | Indiana Jaune Grande gueule / Big mouth
Nombre de messages : 5196 Localisation : Cantons de l'est Loisirs : Saxophone Date d'inscription : 21/12/2010
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Ven 18 Mar 2011 - 7:31 | |
| Normalement, le vendeur est membre à un club et si tu peux t'arranger pour aller tirer quelques balles avec lui, c'est l'idéal. |
| | | jonathanmustang Actif / Active
Nombre de messages : 263 Localisation : terrebonne Emploi : entrepreneur en construction neuve Loisirs : voyager, courser, tirer, poker, snowboard, plonger, moto Date d'inscription : 27/02/2011
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Ven 18 Mar 2011 - 11:45 | |
| le lock out c'est quoi? et pour l'espace entre le canon et la chambre, ça dois être quoi? |
| | | Antoine Grande gueule / Big mouth
Nombre de messages : 2647 Age : 46 Localisation : Montréal Emploi : Conseiller en sécurité financière Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Ven 18 Mar 2011 - 12:37 | |
| Le lockout, c'est quand tu presses la détente et tu la maintient enfoncée. Le barillet ne doit absolument pas bouger. L'espace entre la chambre et le canon doit être mesuré avec une jauge mais j'ignore l'espace acceptable. Tu devrais être à peine capable de voir la lumière entre les 2. Trop d'espace = perte de gaz et perte de vélocité. J'avais oublié de mentionner le timing. Essentiellement, le timing c'est que le chambre doit se placer vis à vis le canon au bon moment et au bon endroit quand le marteau percute l'amorce. Si tu connais rien la dedans, tu es mieux d'être accompagné par un vrai connaisseur de revolver. Le revolver est surement en top shape mais on ne sait jamais. S'il y a du travail à faire dessus, ça coûte des sous et ce n'est pas tout le monde qui fait du bon travail.
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| | | 1911cmd Grande gueule / Big mouth
Nombre de messages : 1858 Age : 54 Localisation : terrebonne Date d'inscription : 28/01/2009
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Ven 18 Mar 2011 - 13:29 | |
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| | | jonathanmustang Actif / Active
Nombre de messages : 263 Localisation : terrebonne Emploi : entrepreneur en construction neuve Loisirs : voyager, courser, tirer, poker, snowboard, plonger, moto Date d'inscription : 27/02/2011
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Ven 18 Mar 2011 - 17:04 | |
| merci excellent video je sais un peu plus ou m'enligner maintenant |
| | | Luc R. Nouveau / Newbie
Nombre de messages : 15 Age : 73 Localisation : Liège (Belgique) Emploi : Fonctionnaire Loisirs : Tirs, informatique, photo Date d'inscription : 14/09/2009
| Sujet: Re: acheter une arme usagée, quoi vérifier Mar 22 Mar 2011 - 23:09 | |
| Bonjour Jonathan, Je me permet de te mettre ci-dessous, le texte d'un amateur averti qui à pris du temps pour aider les tireurs qui désire faire l'achat d'un révolver d'occasion. Ce texte (un peu long à lire) était au format PDF mais malheureusement je ne sait comment faire pour mettre un lien vers un PDF ici. Espérant que ces quelques conseils pourront t'aider à faire un bon achat QUE VÉRIFIER DANS UN REVOLER AVANT DE L’ACHETER D’OCCASION ? Salut ! J'ai un peu tardé, mais j'ai fini par pondre ce petit tuto sur ce qu'il faut regarder... C'est long, désolé, mais cela peut être important, ne serait-ce que pour négocier le prix de l'arme éventuellement. Bon, allons-y ! J’avais l’intention de présenter dans un certain ordre les défauts que l’on doit chercher dans un revolver. Du plus grave au plus bénin. Mais finalement, tout dans un revolver – comme dans un pistolet –, sauf la carcasse, est réparable ou se remplace. Le tout est de savoir à quel prix cela se répare ou se remplace. Comme on parle ici d’arme d’occasion, la réparation serait à la charge du vendeur. Extrêmement important : cette inspection et toutes les manipulations doivent être réalisées avec une arme vide ! En premier lieu, l’apparence, l’usure du bronzage ou de la couche de nickel ou de chrome, mais là, c’est facile. Un revolver en inox est bien entendu moins fragile extérieurement. Quelques rayures de surface s’atténuent, voire disparaissent, au Mirror (attention toutefois au Mirror si l'arme est sablée ou microbillée, ne pas l'utiliser). Inspecter la surface pour y détecter des rayures. L’état des vis est important. Une vis, ça coûte cher (souvent dans les 3 ou 4 euros), plus cher que chez Casto ou chez Leroy Merlin, à condition même de trouver le bon pas, ce qui me paraît très difficile... Et c’est surtout souvent révélateur d’un démontage de platine fréquent, ce que rien de normal ne justifie. En usage normal on n’a pas besoin de démonter la platine, sauf disons une fois tous les quatre ou cinq ans, au maximum. Sauf si l’arme est fréquemment tombée dans la poussière, la boue ou si elle a souvent été exposée à des conditions humides. Une fois cette inspection terminée, on a sans doute pu constater si l’arme est d’une façon générale propre. Un vendeur qui vous présente une arme sale (quelles que soient ses excuses du moment) n’est pas un utilisateur soigneux. Comme l'état de la carcasse est finalement le plus important, je recommande vivement l'inspection des alentours du cône de forcement et l'apparence du cône lui-même. Vous savez sans doute que les carcasses K chambrées pour le 357 magnum sont réputées pour ne pas supporter les pleines charges dans ce calibre ou l'utilisation de balles légères (par exemple 125 grains). Les dommages qui ont pu être constatés, en dehors de la rupture de la carcasse ou du barillet c’est extrême !), sont par exemple une abrasion importante de l'entrée du cône de forcement ou même un fissurage, notamment à six heures. La section de celui-ci doit donc être nette, lisse et parfaitement plane. Si ce n'est pas le cas, laisser tomber. On peut aussi constater dans certains cas un fissurage de la carcasse en face de la cage de l’étrier (yoke) de barillet. Ou un sillon à midi au-dessus du cône de forcement, directement creusé dans la carcasse dû à l’effet chalumeau (cutting flame). Si ce sillon est profond, prudence ! Je ne suis pas armurier, je ne connais donc pas tous les termes techniques appropriés. On peut inspecter également ce que les Américains appellent la platine de recul. Chez nous, il s'agit simplement de la partie de la carcasse qui se trouve à l'arrière du barillet, la platine ronde d'où sortent l'élévateur et le percuteur. Si l'arme inspectée est marquée par le recul du culot des cartouches, même si c’est sur tout le pourtour et pas seulement autour du percuteur,, il n'y a rien de dramatique : cela veut simplement dire que le revolver a souvent tiré du magnum ou des charges importantes. Ou simplement qu’elle a vraiment beaucoup tiré dans sa vie. Dans ce cas, il faut simplement examiner plus attentivement les alentours du cône de forcement, comme ci-dessus. Passons au canon, maintenant. Là encore, son état de propreté donnera une idée de l'entretien qui a pu être fait auparavant. Si le canon n'est pas propre, il faut évidemment le nettoyer avant de l'inspecter. Pour cette inspection, si on a la possibilité d'éclairer l'intérieur à l'aide d'une lampe que l'on positionnera dans la cage du barillet, c'est le mieux. Je recommande d'ailleurs d'emporter avec soi une petite lampe de poche. Genre même à une seule diode. En regardant bien, on sera en mesure de constater la présence éventuelle d'un gonflement (bague). Là encore, c'est une condition rédhibitoire. Il est plus difficile de constater la présence de ce gonflement à l'extérieur, mais c'est possible. En regardant le canon de l'extérieur de manière rasante, on peut éventuellement apercevoir un renflement. Et aussi, si on a les doigts sensibles, en le longeant lentement entre le pouce et l'index... Mais ça se voit mieux de l’intérieur. Le barillet à présent. L'usage de la lampe de poche est recommandé. Mêmes remarques concernant sa propreté et un éventuel gonflement d'une chambre. Vérifier l’étoile de l’éjecteur. Si les crans sont très marqués, voire déformés, on peut avoir un problème de synchronisation (voir plus bas). Un revolver, même sortant d'usine, présente des jeux. Qui sont indispensables, bien sûr : si tout était serré, trop ajusté, on aurait du mal à faire tourner le barillet, à actionner la détente, à relever le chien, etc. Toutefois, des jeux excessifs ne sont pas recommandés. Tout d'abord, on peut vérifier la valeur de l'entrefer. C'est l'écart entre la face antérieure du barillet et l'extrémité du cône de forcement. Sauf chez Colt, la valeur de cet écart peut varier entre 10 et 25 centièmes de millimètre. On a déjà trouvé moins de 10 centièmes sur un S&W, mais c'est rare et peu recommandé : dans ce cas, un encrassement de la face antérieure du barillet peut arriver à bloquer sa rotation du fait de la friction trop importante sur le cône de forcement. La valeur moyenne constatée la plupart du temps est de l'ordre de 15 à 20 centièmes. À partir de 25 centièmes, je recommande de ne pas acheter. Sauf si le vendeur propose de faire réviser son arme avant l'achat. Bien entendu, il sera bon, en plus de la lampe de poche, de se munir d'un jeu de cales ! La vérification de l'entrefer doit être faite sur les six chambres. Trop d’entrefer cause quoi ? Une perte de pression des gaz de combustion de la poudre, une perte de puissance, de précision.. Plus de jeu au fur et à mesure, une usure du rochet éventuellement, de l’élévateur, etc. Pas bon du tout. Tout d'abord, pour vérifier toutes ces mesures, il va falloir se mettre en condition. On va donc armer le chien dans un premier temps, le tenir avec le pouce de la main faible et presser la détente en relâchant lentement le chien sans toutefois lâcher la détente, que l'on maintiendra pressée à fond. Là, on se trouve dans une situation de verrouillage total du barillet. Quand on fait la mesure de cet entrefer, on le fera de part et d'autre du barillet, sans que l'extrémité de la cale dépasse le centre de l’âme du canon. Cette façon de procéder permet de s'apercevoir si la valeur est différente à droite et à gauche. On n'est pas à un centième près, mais plusieurs centièmes d'écart entre les deux valeurs démontreraient que le barillet n'est pas dans l'axe du canon ou que la section du cône de forcement n'est pas perpendiculaire à l'axe de ce même canon. Si c'est le barillet, c'est ennuyeux : cela peut signifier par exemple que l'axe de l'extracteur est tordu. L'axe de l'extracteur étant en même temps l'axe du barillet. Mais cela peut aussi signifier éventuellement que la carcasse elle-même est vrillée. Là, avec nos simples moyens d'utilisateur, c'est plus difficile à vérifier. Souvent, un axe de barillet tordu provient de la façon dont on ferme le barillet. Si on fait comme à la télé ou au cinéma, c'est-à-dire en le refermant sèchement d'un coup de poignet vers droite, c'est un résultat garanti à court terme! Certains s'imaginent que ça fait professionnel, la plupart savent que c'est vraiment n'importe quoi ! Là encore, c'est réparable mais cela a un coût ! L'écart entre la platine de recul (désignée plus haut) et le barillet se mesure de la façon suivante : on insère dans le barillet des étuis vides. Et c'est entre le culot et la platiner de recul que l'on glissera la cale d'épaisseur. Le jeu doit être au maximum de 20 centièmes de millimètre. Si c’est plus, ce n’est pas une raison de ne pas acheter. C’est gênant, mais on peut toujours tirer proprement, il faudra quand même vérifier de temps en temps si ça s’accroît et intervenir si oui… Vous pouvez relâcher la détente maintenant, histoire de vous reposer le doigt un petit peu ! Pour continuer il faudra de nouveau armer le chien, presser la détente en relâchant le chien de la main faible et en gardant la détente enfoncée. Le jeu du barillet dans le sens de rotation, maintenant. Au repos, un barillet aura toujours un jeu de rotation. Il doit être limité. Là, c'est assez difficile à estimer. Toutefois, si on estime qu'il est important, on pourra vérifier le verrou qui se trouve dans la cage du barillet, dans la partie basse. Si ses arêtes sont arrondies, il faudra envisager de le remplacer. Un autre test est possible : maintenir le barillet (l’empêcher de tourner, donc) et essayer d'armer le chien. Si on y arrive alors que le barillet ne tourne pas, on n'achète pas. Ou si, lorsque le chien est armé, on arrive à faire tourner le barillet à la main. Pas bon du tout ! Comment savoir si le cran d’arrêt du chien est usé, ou la gâchette ? On arme le chien et on le repousse à la main pour essayer de le décrocher sans presser la détente. Arme toujours déchargée évidemment ! S’il résiste bien, en tout cas à une pression inférieure à 8 kg (c’est une norme reconnue par un ensemble de pros), c’est ok. En deçà de cette valeur, on peut s’interroger : il faut alors envisager de faire remplacer le chien ou la détente (la gâchette est à une extrémité de cette pièce, la queue de détente à l’autre). Pas donné et du délai. La synchronisation, à présent ! On peut utiliser ici une cartouche factice pour le tir à sec si on veut. Un barillet doit être impérativement verrouillé avant le lâcher du chien (les puristes diront le marteau si le percuteur est dans la carcasse et non inséré dans le chien), que ce soit en SA ou en DA. Comment le savoir ? Simple : on arme le chien très lentement et lorsqu’on entend le clic du verrouillage, on arrête d’armer et on lâche le chien lentement. S’il reste armé, il est trop tard, et la synchro est mauvaise. Si on a entendu le clic et que l’on doit continuer à armer pour que le chien soit en position d’armé, justement, c’est ok ! Même manip pour la DA : on appuie très lentement et progressivement sur la queue de détente. Si on n’entend pas le clic du verrouillage avant le tomber du chien, il est trop tard là aussi. C’est en général l’élévateur qui est usé, il est sans doute trop court. Ça se change, ce n’est pas très cher, voir simplement les délais pour la pièce, qui peuvent être longs. Mais l’étoile d’éjecteur (le rochet) peut elle aussi être usée. On le voit facilement en la regardant. Que se passe-t-il si la synchronisation n’est pas bonne ? Eh bien la chambre n’est pas alignée en face du cône de forcement, on va envoyer des copeaux de balle par l’entrefer vers les voisins de stand, on va perdre pas mal de précision, etc. Au pire, la chambre sera à cheval sur le canon, je vous laisse imaginer le résultat… Pour vérifier plus loin, il faut déposer la platine pour vérifier si notamment le ressort de la glissière de rebond a été coupé pour adoucir la double action… Deux spires en moins suffisent, mais certains en coupent davantage. Mais S&W recommande vivement d’en laisser au moins 15. Tous les modèles de revolvers S&W ont un ressort de 17 spires à cet endroit… Ça ne coûte rien, un ressort de ce type, et il suffit de mettre une petite cale au fond de son logement pour simuler un ressort plus long. Attention, sur les armes magnum, il y a une tige guide dans le logement de ce ressort (qui lite le backlash en SA)… On peut commencer à ouvrir de ce côté (prévoir alors une bonne loupe) si on a le chien qui lâche en le poussant ou le tapant légèrement quand il est armé. Cela peut vouloir dire alors que l’un des propriétaires précédents aura « travaillé » son arme et quand on touche à l’angle de la gâchette, on touche aussi au ressort (l’inverse n’est pas forcément vrai). Voilà, je crois que j’ai tout envisagé. On pourra me reprendre si j'ai oublié des trucs importants. Pardon d’avoir été long. Ah ! On peut peut-être aussi penser à vérifier la hausse, si elle clique bien en montant ou en descendant (si elle est réglable, bien entendu !)… On pourra voir à l’occasion comment remédier à un certain nombre de ces problèmes si l’arme que l’on possède déjà en présente… Tout n'est évidemment pas rédhibitoire. Et tout est question d'argent. Sauf atteintes à la carcasse ou au cône de forcement, car là, il faut absolument refuser l'achat. Comme dans le cas d'en entrefer de plus de 25 centièmes de millimètre. On n'achète pas une arme pour la porter directement chez l'armurier dans la foulée. En tout cas pas à ses propres frais. Philblack |
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