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 La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux

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Capt.CO
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MessageSujet: La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux   La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux Icon_minitimeMar 6 Aoû 2013 - 18:53

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Montréal.Il y a eu les trains fous, au Québec, en Espagne, et en France, et il y a eu aussi les fous tout court qui ont fait les manchettes cet été.

Juste la semaine dernière, trois histoires nous ont rappelé comment la maladie mentale est devenue l’une des principales sources de criminalité au Québec.

À Côte-Saint-Luc, un professeur à la retraite, possédant près de deux cents armes à feu chez lui (!!!), a menacé de tirer des employés d’Hydro-Québec et s’est barricadé près de vingt-quatre heures avant de se rendre à la police. «C’est un homme connu pour être instable psychologiquement», a-t-on dit.

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Citation :
Il y a eu les trains fous, au Québec, en Espagne, et en France, et il y a eu aussi les fous tout court qui ont fait les manchettes cet été.

Juste la semaine dernière, trois histoires nous ont rappelé comment la maladie mentale est devenue l’une des principales sources de criminalité au Québec.

À Côte-Saint-Luc, un professeur à la retraite, possédant près de deux cents armes à feu chez lui (!!!), a menacé de tirer des employés d’Hydro-Québec et s’est barricadé près de vingt-quatre heures avant de se rendre à la police. «C’est un homme connu pour être instable psychologiquement», a-t-on dit.

Quelques jours auparavant, à Shawinigan, un homme de 46 ans a quasiment assassiné son voisin, un vieillard de 92 ans, en le battant  sauvagement. Le vieil homme lui demandait de baisser sa musique. «Un type psychiatrisé», a-t-on dit.

Et puis la palme de l’horreur revient à cette agression sauvage et totalement gratuite d’une sexagénaire d’origine chinoise, qui rentrait chez elle tard dans la soirée, au centre-ville de Montréal. Elle a été battue à mort par un récidiviste connu pour son «passé psychiatrique».

Quand ils ne sont pas dangereux pour les autres, les gens atteints de maladie mentale grave le sont pour eux-mêmes. Et tant la société civile que les forces de l’ordre ne savent visiblement pas comment agir lorsque confronté avec l’un des défis les plus criants de ce siècle.

L’an dernier, un itinérant montréalais a été abattu par le SPVM alors qu’il brandissait un couteau (une intervention qui a aussi fait une victime gratuite, un homme qui circulait à bicyclette), et un autre a été tué au métro Bonaventure. Et pas plus tard que la semaine dernière, un jeune de 18 ans, Sammy Yatim, a subi le même sort aux mains des policiers de Toronto. Lui aussi avait sorti un couteau de nulle part et menaçait les passagers d’un bus.

À chaque fois, on se demande: n’aurait-on pas pu faire mieux? Fallait-il abattre comme un chien un adolescent? Ne peut-on pas dealer autrement avec la maladie mentale?

La vérité est qu’il est extrêmement difficile de négocier quoique ce soit avec quelqu’un atteint de paranoïa, de schizophrénie ou de psychose. Quelqu’un qui entend des voix. Qui croit que le monde entier veut l’exterminer. Et qui ne prend pas les médicaments pourtant efficaces qui ont été développés par la psychiatrie moderne.

On semble aussi peu outillé face à la folie que nos ancêtres l’étaient avec les bactéries et les virus. On tâtonne. On expérimente.

«Le cerveau humain est la chose la plus incroyablement complexe de l’univers. Il ne cède pas facilement ses secrets», a dit le Dr Allen Frances, qui a dirigé la publication du DSM-IV, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, publié par l’American Psychiatric Association.

Et ceux qui ont appris à le déchiffrer, les psychiatres, ne sont pas assez nombreux au Québec: il en manque un millier pour combler les besoins.

À force de compressions de toutes sortes dans le système de santé, les services pour soigner et encadrer ces malades manquent cruellement. De sorte qu’ils sont dans la rue. Comme Jason Sivret, le meurtrier de la sexagénaire, qui avait pourtant commis un geste semblable, il y a quelques années, contre un vieux du Nouveau-Brunswick.

Pensez-vous qu’il a été traité ?
Sans doute quelques mois après l’agression. Puis plus rien. Car non seulement les ressources manquent, mais la maladie mentale elle-même empêche souvent le malade de se soigner.

Quand vous êtes atteint d’un cancer, vous vous soumettez règle générale à une batterie de traitements qui vous permettront de vaincre la maladie. Ou pour la contrôler, comme dans le cas des diabétiques, des hypertendus, des cardiaques.

Graffiti de la célèbre peinture, The Scream, de Edvard Munch. (Getty)Mais lorsque vous êtes parano ou schizo, ça n’est pas si simple. Vous ne vous percevez pas comme malade. Vous ne voudrez pas être «enfermé» dans un hôpital psychiatrique, «bourré» de pilules, le temps qu’on stabilise votre état. Vous ne ferez pas confiance aux gens qui vous entourent, encore moins aux médecins. Bref, vous ne vous ferez pas soigner.

Et au Québec, comme dans la majorité des pays occidentaux, on ne peut soigner personne contre sa volonté. Pour avoir connu des gens qui se sont battus pour faire soigner un proche, qu’ils voyaient bien s’enfoncer dans l’enfer de la maladie mentale, c’est un chemin de croix: il faut passer par les services sociaux, faire intervenir un juge pour obtenir un mandat, puis la police, etc.

Et une fois les deux semaines passées à l’hôpital, le temps de contrôler la phase aigue de la crise, c’est le retour dans la communauté… à ses risques. Si le malade ne veut plus être suivi et médicamenté, on ne fait qu’attendre la prochaine crise, qui surviendra, tôt ou tard.

Ces lois protègent les individus, bien sûr, à la suite des internements arbitraires des malades du passé, dont certains passaient leur vie enfermée dans des asiles pour de simples dépressions. Personne ne veut retourner à cette sombre période.

Mais on n’a pas inventé de réelles solutions de rechange. La maladie mentale reste la grande énigme de nos sociétés avancées.

Et ça dérape encore plus lorsqu’il y a de la drogue dans le portrait. Les deux agresseurs de personnes âgées de la semaine dernière étaient, selon tous les témoins, fortement intoxiqués. L’alcool, mais surtout la drogue, empirent les cas.

Voilà pourquoi je m’inquiète quand des personnalités publiques réclament la vente libre de la marijuana. Le petit joint d’hier n’est plus ce qu’il était. Il est rempli de produits chimiques hautement toxiques. Qui peuvent faire dérailler des ados aux cerveaux fragiles. Et quand on sait que les jeunes Québécois sont parmi les plus grands consommateurs de marijuana au monde, il y a lieu de s’inquiéter. Même si le discours ambiant est de dire: «y’a rien là». Car, oui, il y a quelque chose là.
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MessageSujet: Re: La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux   La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux Icon_minitimeMar 6 Aoû 2013 - 19:24

Nous on les élis au gouvernement Laughing Farce a part c'est pas facile. Je ne  fréquente plus un membre de la famille qui a des problèmes. Le médecin a dit on peu pas la traiter de force, pour l'instant elle est pas dangereuse pour elle ou les autres. Juste une nuisance a ma qualité de vie mais ça sa compte pas pour eux.
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MessageSujet: Re: La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux   La société ne sait quoi faire de ses malades mentaux Icon_minitimeMar 6 Aoû 2013 - 19:45

Le gars qui a menacer les gars de hydro avait une bonne raison, y'avais eu vent des augmentation de 3% qu'on va avoir ! Lolll


...ok c pas drole !
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