Bonjour messieurs,
Le fédéral pense donner le pouvoir aux municipalités de bannir les armes-de-poing de leur territoire.
Ce souhait devra passer par un processus légal et une négociation avec les provinces auparavant.
C'est d'une lâcheté sans borne de la part du fédéral de pelleter ce pouvoir dans la cour d'à côté.
Oui cela peut être un processus relativement long.
Oui, les libéraux peuvent perdre les prochaines élections, bien que rien ne m'étonne plus du Québec, province fortement teintée de rouge, prête à plier l'échine lorsqu'un chèque s'en vient et Dieu sait si la planche à billets se fait aller en ce moment.
Un bannissement des armes-de-poing voudra dire que certains clubs fermeront et qu'il-y aura des faillites et du chômage pour leurs employés.
Ou pire, un entreposage centralisé ....mais on n'est pas rendu là.
Un bannissement des armes-de-poing est le scénario le plus CRÉTIN que l'on peut envisager, car, comme je l'ai écrit au chef de l'Opposition à l'H de V. de Montréal, il va falloir faire sauter les ponts pour que Montréal soit étanche ....et encore, ce sera un Band-aid sur une jambe de bois et une solution à un problème non-existant.
Tout cela pour dire que le droit - certains diront le privilège- de garder nos armes et de les utiliser dans un contexte sportif est dans la ligne de mire de tous les politiciens opportunistes, prêts à vendre leur âme pour un vote, en offrant les bons citoyens en pâture à l'opinion publique pour cacher leur inaction à combattre le crime.
Nous devrons donc - ET C'EST LA DERNIÈRE LIGNE DROITE - garder un oeil ouvert et regarder ce qui se passe à l'H de V. , et ne pas hésiter à se mobiliser EN MASSE pour assister aux séances qui, éventuellement, traiteront du sujet qui nous intéresse, afin de faire valoir nos points.
Ce ne sera plus le temps de trouver des excuses pour ne pas y aller.
Peut être qu'un jour nous pourrons pratiquer nos sports sans que le plaisir soit entaché par une épée de Damoclès au dessus de nos têtes.