Chers Amis,
J’ai peut- être tord en ce qui concerne le registre des armes à feu, mais il me semble que les policiers actuellement actifs doivent suivre la ligne que leur dicte le grand chef. Mais quand ils sont finalement à la retraite, ils peuvent parler et dire leur façon de penser. Le grand chef, lui fait ce que son patron (Ministre de la JUSTICE) lui dit de faire s’il désire avoir éventuellement une promotion. Le ministre lui et bien il prône ce qui apporte le plus de votes en se servant des émotions du peuple et en les manipulant. Se faire élire est le but des députés et non le bien-être du peuple.
Si j’ai tord S.V.P. dite le moi avec tendresse et expliquez moi les choses sans me traiter de con..
Voici ce qu’un policier à la retraite de la GRC avait à dire.
eeyouelder
MISE AU POINT SUR LE REGISTRE
DES ARMES A FEU
Par : Roland Côté
Je suis un policier à la retraite, spécialiste de la sécurité dans le maniement sécuritaire des armes et formé par l’armée canadienne de 1958 à 1963. De 1967 à 1997, j’ai donné des cours de sécurité dans le maniement des armes à plus d’une vingtaine d’associations de chasse et de pêche pour l’obtention du certificat du chasseur. Comme membre de la Gendarmerie Royale du Canada j’ai aussi été instructeur, moniteur et officier de tir pendant près de 20 ans.
Et pourtant, je considère que le registre des armes à feu est inutile et trop coûteux.
À QUOI SERT LE REGISTRE ?
Depuis 15 ans le registre des armes à feu, mis en vigueur en 1995, a coûté environ deux milliards de dollars à même nos taxes.
Le registre n’a donné aucun résultat.
Selon des rapports publiés par Statistiques Canada, nous savons qu’environ 98 % des armes à feu utilisées pour l’exécution d’un crime ne sont pas enregistrées. Dans une même période donnée, depuis que le registre est en place, jamais dans toute l’histoire du Canada autant de policiers sont tombés sous les balles des criminels.
Commençons par le dernier, le policier Tessier de Ville de Laval, abattu lors d’une intervention chez des narcos-trafiquants. Son meurtrier était propriétaire de quatre armes de poings, dont trois non enregistrées et la quatrième non réadressée, chargées à bloc dans sa demeure. Résultats : acquitté du meurtre et condamné pour possession d’armes non enregistrées. Sentence… quelques mois de prison !
Autre cas : Valérie Gignac, policière de Laval abattue en service alors qu’elle répondait à un appel, pour un individu bien connu des policiers, considéré comme violent et dangereux. Interdit d’armes à feu, ce dernier aurait eu, semble-t-il, une permission de la Cour pour avoir une arme de chasse, pour chasser l’orignal. Valérie Gignac n’était pas en territoire de chasse. Valérie Gignac est décédée inutilement.
Le bilan dans les provinces de l’ouest est très lourd. En Alberta quatre membres de la Gendarmerie Royale du Canada ont été abattus. Au Manitoba, deux autres membres de la GRC abattus, et finalement, deux de plus dans les Territoires du Nord-Ouest.
L’Agent L’Écuyer de la police de Montréal a lui aussi été tué au cours d’une opération. Du côté civil, on se rappellera le cas de cette dame de Sorel-Tracy en instance de divorce qui fut abattue par son ex-mari, reconnu comme violent par son entourage de même que par les différents corps policiers de la région.
Nous avons là quelques-uns des faits qui démontrent que le registre est inutile.
Onze policiers sont décédés en devoir : bien que le registre ait été consulté, les résultats sont négatifs !
OÙ METTRE LES EFFORTS ?
Toutes les armes à feu sont déjà dans un processus de suivi très strict. Voici le cheminement : de l’usine aux grossistes, et ensuite des magasins aux acheteurs, donc répertoriées à quatre reprises. Ce dernier (l’acheteur) doit, lors de l’achat, posséder un certificat d’acquisition et de possession d’armes à feu qui confirme que le client est qualifié et a reçu la formation adéquate pour posséder une arme à feu.
Tout le processus que je viens d’énumérer ne coûte rien aux payeurs de taxes Cependant les utilisateurs doivent payer. De plus, toutes ces informations, importantes pour les différents corps de police, sont disponibles pour fin d’enquête.
Pourquoi alors ajouter un autre registre coûteux ?
RETIRER LES ARMES LONGUES (de chasse) DU REGISTRE
Considérant qu’approximativement 90 % des crimes sont commis avec des armes blanches et qu’au-delà de 95 % des armes à feu utilisées sont des armes à autorisations restreintes, (armes de poings) pourquoi avoir un registre pour les armes longues qui sont utilisées par les chasseurs et tireurs sportifs, alors qu’un très faible pourcentage de crimes sont commis avec des armes longues ?
Ce processus complètement inutile et coûteux n’est pas en mesure de contrer les crimes commis avec des armes à feu longues.
Mon expérience de 26 ans comme policier me permet d’affirmer, sans crainte de me tromper, que ce sont des amendements au Code criminel concernant les crimes commis avec armes à feu, qui serviront les policiers dans leur travail. Dans pareil cas, des sentences d’emprisonnement ferme selon le type d’infraction pourraient avoir des effets dissuasifs.
Le Gouvernement Harper a proposé le retrait des armes longues du registre des armes à feu, ce qui est entièrement justifié. Cette mesure permettrait d’économiser environ deux cent millions de dollars annuellement.
Les budgets accordés au registre devraient être investis pour augmenter les effectifs des corps policiers qui sont nettement insuffisants pour lutter efficacement contre le crime organisé, les gangs de rue et autres organisations criminelles. L’augmentation des effectifs policiers est absolument nécessaire au Québec.
Mais qui aura le courage de modifier les lois, en amendant le Code criminel, afin de punir les criminels et non de faire porter le fardeau par les honnêtes citoyens du pays tout entier ? Quand cesserons-nous de voir les sentences (bidons) avec des ententes entre la Couronne et la Défense ?
La réponse est entre les mains du Gouvernement fédéral en place, qui, je l’espère, comme tous les citoyens du pays et nous chasseurs et tireurs sportifs, passera à l’action dans ce dossier urgent.
Voulez-vous le retrait des armes longues du registre ?
Si oui, signez la pétition :
www.fedecp.qc.ca