J'ai des sentiments partagés en ce qui concerne Martineau. Ok, cette fois-ci, il a tiré dans le mille. Mais, généralement, je le considère comme une sorte de sniper opportuniste.
Quoi qu'il en soit, si un tel désordre se produisait dans mon environnement immédiat, je prendrais la liberté de ne plus respecter la loi, moi aussi. Mes armes ne seraient plus dans le safe et les munitions ne serait pas à trois étages de distance des armes.
C'est assez ironique que ces émeutes se soient produites dans un pays où les citoyens sont [u]quasi totalement désarmés/u]. Pensons à la même situation à Tucson ou à Dallas. Je n'aime pas beaucoup l'idée que les citoyens puissent porter les armes au quotidien. Toutefois lorsque l'État, implicitement ou explicitement, démontre qu'il ne peut plus assurer votre sécurité et celle de vos biens, je crois que les règles doivent être interprétées simplement de manière à ne pas donner des résultats dépourvus de sens.
Dieu merci, le Canada a des données socio-économiques qui le tienne, pour l'instant, à l'abri de ce genre de situation. Toutefois, si l'État Canadien et le gouvernement québécois persistent à construire des quartier de logements sociaux au lieu de subventionner des logements dans tous les quartiers (effet de dispersement) , la possibilité de ce genre d'émeute augmente.
Le Québec, dans les années '70 a fait le choix de s'inspirer du modèle français des "Cités". Or, nous connaissons maintenant les effets de concentrer la pauvreté dans un seul lieu physique: Création d'une sous-culture de la pauvreté de père en fils, "tribalisation" des habitants de ces quartiers et risque accru de violence en protestation contre leur condition économique.
Euh... c'est déjà trop long...
$0,02
Bleu9mm
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