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le taux de mortalité se situerait entre 3000 et 4500 chaque année. ...
Il est surprenant de constater qu’à l’ère des soins hautement sophistiqués que nous connaissons, on ait chaque année à déplorer qu’entre 9,8 et 11 % des malades soient victimes d'une infection contractée lors des soins dans les hôpitaux du Québec.
Et, plus troublant encore, le taux de mortalité se situerait entre 3000 et 4500 chaque année.
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Selon une information du Réseau de l’Information de Radio-Canada (RDI) du 21 octobre 2004, « le Clostridium difficile se serait répandu en Montérégie, à Montréal et aussi dans d’autres régions du Québec, de telle sorte que, depuis 2003, 7000 personnes en ont été infectées, c’est-à-dire quatre fois plus que les années précédentes et seulement dans huit hôpitaux de Montréal,
600 personnes en sont décédées ».11
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La meilleure protection s’avère le lavage des mains par le personnel soignant et par le patient....
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À l’intérieur du milieu hospitalier, la dissémination se fait surtout par le personnel soignant qui se contamine au contact des patients colonisés ou infectés et répand la bactérie dans tout l’établissement. Après un seul contact avec le patient et/ou son environnement, plus de 60 % des mains et des vêtements du personnel sont contaminés par le SARM.34 N’est-ce pas inquiétant?
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On doit constamment rappeler l'importance de l'hygiène des mains des malades et du personnel. Les patients peuvent même demander aux intervenants de se laver les mains avant de les toucher, car cette mesure demeure l’élément principal de la prévention. Le lavage peut se faire soit avec de l'eau et du savon, soit avec une solution hydro-alcoolique contenant au moins 60 % d'alcool.
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Une technologie innovante : des vêtements antimicrobiens
Aux mesures de base de prévention de l’infection s’ajoutent maintenant des vêtements ayant subi un traitement pour les rendre antimicrobiens. Ils couvrent un large éventail d’agents pathogènes, qu’il s’agisse de bactéries, de virus ou de fongus et s’attaquent même au H5N1. La substance agissante qui les rend performants est un biocide appliqué de manière permanente et résistant au lavage du tissu. Elle a été homologuée par la DGPSA,
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Il explique que « La question de la contamination des uniformes de travail est un sujet qui fait figure d’enfant pauvre dans un programme de contrôle de l’infection. La littérature scientifique elle-même s’avère une source d’information décevante. Et pourtant. Il est bien documenté que le personnel infirmier transporte quotidiennement sur leur uniforme une grande variété de microorganismes pathogènes, et que ceux-ci, voyageant au rythme des déplacements, peuvent contaminer les chambres des patients ou une salle opératoire.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]REPORTAGE — 2004-01-20
LES HÔPITAUX QUI TUENT
«On sait que les infections nosocomiales sont la 4e cause de décès. Ça vient après les infarctus, les maladies vasculaires et les cancers, sauf que ces infections sont contractées à l'hôpital, que les patients meurent à l'hôpital, et c'est comme si c'était naturel de mourir à l'hôpital.»
- Lise-Andrée Galarneau, présidente du Comité de surveillance de la résistance bactérienne du Québec
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souvent parce que le personnel ne se lave pas les mains,
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Le mari de Lise Gauvin n'a pas survécu à l'infection qu'il a contractée à l'hôpital,
tout comme les 2000 à 3000 autres patients qui en meurent chaque année au Québec.
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Pourtant, il serait relativement facile de le contrer, car il se transmet d'abord et avant tout par les mains du personnel de l'hôpital, qui néglige les règles d'hygiène.
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le personnel ne prend pas toujours le temps de se laver les mains entre deux patients. En fait, il semble que ce soit une notion plutôt difficile à inculquer.
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Au Québec, il semble que la réutilisation de ces appareils soit une pratique répandue et mal encadrée, de nombreux hôpitaux réutilisant jusqu'à 20 fois du matériel à usage unique
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