https://moringuy.wordpress.com/2017/02/25/ne-tirez-pas-sur-la-relache-les-judas-sen-occupent/Ne tirez pas sur la relâche… les Judas s’en occupentFebruary 25, 2017 · by morin guy
Bientôt ce sera la semaine de relâche. « Ahhh enfin ! » dira la majorité, alors que pour d’aucuns ce sera : « Fuck… kossé j’va faire ? »
Plusieurs parents sont à planifier des vacances ou des activés en famille, d’autre qui n’ont pas la chance de prendre congé vont regarder avec leurs jeunes les activités disponibles dans leur municipalité.
Je vous proposerais bien une activité d’initiation de tir à l’arme de poing. Une activité organisée par des bénévoles depuis plus de 10 ans et offerte gratuitement pour les jeunes de 14 ans et plus dans le cadre du Festival de la jeunesse de Beauport. Une façon de démystifier les armes à feu et de sensibiliser les participants à la sécurité, à la bonne utilisation et les ouvrir à un loisir dont la popularité est grandissante depuis plusieurs années. Le tout bien encadré, sécuritaire et offert aux jeunes volontaires avec l’accord de leurs parents.
Ah !!! Désolé, cette activité n’aura pas lieu cette année.
Madame Jacinthe Thériault-Fortier est partie en croisade l’an dernier pour dénoncer cette activité en portant plainte à la Ville de Québec. Elle trouvait inacceptable que la ville propose une activité qui, selon elle, banalise la violence.
« C’est incohérent qu’on donne des armes à feu aux enfants et qu’on leur dise : c’est un jeu, c’est un sport. »[1]
« Ça banalise ça et c’est déjà tellement banalisé dans les émissions de télévision. Là, on fait un pas de plus en disant : “apprends aussi à t’en servir, apprends comment ça fonctionne”. »[2]
« J’avoue que ça me fout les jetons de savoir que ma ville offre à nos enfants, même accompagnés d’un officiel, de découvrir l’usage des armes à feu. »[3]
Je rappellerai à madame Thériault-Fortier que les enfants n’y étaient pas obligés et que les parents étaient en mesure d’autoriser – ou pas – l’activité à leur enfant.
Bien-sûr, notre petit “Napoléon-de-service” a donné son opinion sans en connaitre le dossier, ce qui d’ailleurs ne serait pas la première, ni la dernière fois où il dit n’importe quoi, basé seulement sur ses préjugés…
« Je pense que dans les valeurs qu’on doit véhiculer à la ville de Québec, je vois mal le tir à l’arme de poing. Selon mes convictions, je ne comprends pas ce que ça fait là »[4], a lancé le maire de Québec, Régis Labeaume.
Après cette sortie, nous avons eu droit à un autre délire médiatique, des centaines de courriels et une pétition de plus de 5000 noms en faveur de l’activité envoyée à la ville, mais le dossier est tombé dans l’oubli.
Au mois de décembre, je me suis rendu au Club de Beauport, question de renouveler ma carte de membre et décharger quelques chargeurs, tel Mel Gibson du temps de l’Arme fatale.
Bien sûr, vu que le dossier sur armes à feu me tient à cœur, et connaissant la tendance guerrière légendaire de nos Québécois, je me suis renseigné à ce sujet.
Ahhh… tiens donc ! Il n’y a plus d’activité au programme !… comme je fus surpris !
Dialogue avec monsieur X, président du club :
— La ville nous a appelés pour dire qu’elle retirait l’activité…
— Avez-vous essayé de vous battre au moins, négocier, donner votre point vu ?
— Ouinnn… tu sais Guy, gérer tous les médias et la mauvaise presse qu’ils peuvent nous faire ce n’est pas évident, nous sommes des bénévoles et notre mandat est de gérer le club. La salle appartient à la ville et dans le fond, le club va super bien, nous n’avons pas besoin de ça pour vivre
Parenthèse :
En 2008, le gouvernement du Québec a instauré la « Loi 9 » et donné le mandat à la mafia de la FQT (Fédération de tir du Québec) de promouvoir le sport. J’ai bien dit « promouvoir » pas « défendre ». Passer les volontés du gouvernement et de la SQ est plus payant pour nos grands seigneurs de la fédération, ce qui inclus la FédéCP (Fédération Québécoise des Chasseur et Pêchers) qui ont fait semblant de se battre contre le registre et qui ont crié « victoire » à la fin, parce que le burinage des armes fut retiré – même si les plus abrutis savaient que ce n’était qu’un attrape-nigaud. Quand le gouvernement te donne le monopole des cours ICAA, ICAF, CCSMAF ET CCSMAFAR, ça aide à te garder à genou.
Plusieurs clubs de tir ont fermé, parce que les Zélés du contrôleur des armes à feu au Québec (la SQ qui agit en sous-traitant pour la GRC), utilisent leur pouvoir discrétionnaire pour emmerder les clubs et les tireurs.
Qui des plus vieux tireurs ne se rappellent pas de l’inspecteur Côté, ou « mangeux d’marde » pour les intimes : « On ne peut pas vous interdire de tirer si vous suivez les règles, mais compter sur nous pour les appliquer et les interpréter à notre façon question de rendre votre sport invivable. »
« Seule la police devrait avoir des armes de poing, tant que je vais être là je vais travailler pour ça. »
Encore dernièrement, un fin limier est venu fermer la ligne de tir à Beauport pendant une heure, question de vérifier si tous les tireurs avaient bien leurs “p’tites cartes” de compétence, enregistrements et suivaient tous les règles de transport.
Si ça peut sauver une seule vie…
Oui c’est important de suivre les lois et règlements, mais vous croyez sérieusement qu’il allait trouver un grand criminel un endroit où il est strictement interdit d’être si vous n’avez pas votre PPA, votre cours de Loi 9, votre carte de la FQT, enregistrement de vos armes et votre carte de membre? Ah Ok !!! Il « peut » donner des amendes si vous n’êtes pas en règle 😉
Les clubs sont rentables, certain sont presque millionnaire, parce qu’au Québec on oblige les propriétaires d’armes restreintes à être membres d’un club et tirer une fois par année, contrairement au ROC (Reste of Canada). Mais dans le ROC, il y beaucoup plus de club de tir et la GRC n’emmerde pas les honnêtes citoyens. J’imagine qu’ils gardent ce temps pour courir après les vrais criminels.
Il ne faut pas négliger le fait qu’il y a une augmentation remarquable du nombre de propriétaires depuis 5 ans partout au pays, et surtout chez les femmes. J’ai tout simplement hâte de voir nos déesses du contrôle pleurer quand elles prendront connaissance de l’augmentation terrifiante de 2017-2018 au Québec, surtout très hâte de leurs voir leur sourire tomber quand je leurs expliquerai que c’est dû à l’obligation à tous les nouveaux étudiants en technique policière d’obtenir leur CCSMAF, CCSMAFAR et Loi 9 pour devenir des Robocops. (95% des policiers au Canada n’ont pas le droit légalement de posséder une arme de poing dans le civil)
Bon revenons à nos commères…
Grâce à une seule femme, aidée par les « tireux d’la ligue d’la vieille pétoire » à la mentalité : « Chuttt, il ne faut pas trop en parler, ça nuit à notre cause », vieillotte et peureuse, nos jeunes ont perdu une belle activité éducative.
Il y a eu aussi dans la dernière semaine le cas d’un membre du conseil d’administration du club de tir de Sept-Îles qui passait ses temps libre à faire fermer les pages pour les amateurs d’armes à feu sur les médias-sociaux, parce qu’il trouvait que ces groupes étaient trop « pro-gun » et nuisaient à la cause…
Ce loisir finira par être interdit malgré le nombre de participants et la demande grandissante de nouvelles salles de tir au Québec.
Tous comme d’ici 10 ans dans l’ensemble du Canada, il n’y aurait plus que les carabines à verrou et le bon vieux 12 à un coup. Parce que nos « Fudds » ne comprennent pas qu’il ait autre chose que les chasseurs à deux fins de semaine par année, et que mettre un genou par terre avec le registre n’était que le début de la fin.
La possession et toutes les activités reliées aux armes à feu n’ont rien à voir avec les valeurs et les supposés « choix de société » qui n’ont jamais été débattus. C’est un droit en règle, un loisir et un sport légitime.
L’ennemi est toujours celui qui veut restreindre les droits et libertés des autres. Ce qui est déplorable c’est que le meilleur soutien de ces pestes de la bien-pensance se trouve toujours dans nos rangs. Des gens qui ont perdu l’instinct de survie et le goût de se battre.
Guy Morin