- jean t a écrit:
- norad a écrit:
- https://www.journaldequebec.com/2018/04/11/la-qualite-de-la-chasse-dautrefois
Si on croit cet article, ça donne quoi au juste de laisser filer les femelle, si y a pas assez de mâle pour les feconder ?
Intéressant
Exact.. Un ratio balancé = un cheptel en santé.. Il est prouvé que dans un ratio balancé le taux de recrutement est supérieur . Mais pour ça , faut utiliser nos permis CSB et laisser les jeunes mâle vieillir .
La loi du mâle de 1973 était nécéssaire à l'époque , la population du cerf de virginie était à son plus bas dans les années 60-70 et ils valaient prendre des mesures pour aider cette population a ce régénérer , mais elle est rendu obsolète et crée maintenant un déséquilibre dans les sexes et dans la structure d'âge chez les mâles .
Très bonne article en passant. Luc Brodeur et Philippe Pelletier ont fait partie du regroupement de chasseur qui ont initié le projet de la 6 ..
hello jean t,
L'instauration du "buck law" en 73 était une mesure réaliste, conforme aux modes de gestion qui prévalaient dans la majorité des législations canado-américaines de l'époque.
Le "buck law" était archi-simple d'application pour les chasseurs de l'époque:
oubeudon le chevreu portait des "cornes" de quelques pouce, et alors il était légal, oubeudon il n'en portait pas et alors c'était soit une "mère chevreu" soit un "veau", et dans ce cas il fallait s'abstenir de tirer car il est moralement inacceptable de tuer la mère ou l'enfant.Ce genre de réglementation pogne encore assez bien, même dans la tête du pire viandard (en allemand: "Fleischjäger"...) qui ne peut pas s'empêcher de ressentir une certaine culpabilité si le lait coule sur ses mains quand il vide la biche, d'où les excuses sempiternelles que notre Ami Bigjohn a très réalistement énoncées plus haut dans ce topic.
Pour rester dans les constats réalistes, le "buck law" n'est pas la cause principale de l'explosion du cheptel québécois des cerfs de Virginie québécois. La cause la plus significative est de loin la succession d'hivers plus cléments depuis la fin des années 1970, et en particulier d'enneigements moins importants que dans le cours des précédentes décades.
Je ne m'aventurerais pas dans les éléments socio-économiques, notamment le fait que les campagnes québécoises se sont dépeuplées au profit des grandes villes et que les mesures d'aide sociale ont graduellement mis les familles à l'abri de la famine, de sorte que le braconnage a cessé d'être une nécessité ou une excuse morale semi-légitime.
Les nouveaux modes d'enquête et le recours à la délation ont permis de mettre la main au collet des réseaux de braconnage et d'exercer une certaine vigilance sur l'état de la faune tout en réduisant à peau de chagrin l'effectif des gardes-chasse provinciaux.
Et nous voici en 2018, dans un contexte où de toute évidence il faudrait évoluer dans la manière de gérer nos cervidés, mais où la formation prodiguée aux anciens et aux nouveau chasseurs (25.000 nouveaux certifiés en 2017...) est grosso-modo la même qu'en 1973, date à laquelle remonte mon certificat du chasseur québécois.
Ayant vu neiger un peu, sachant comment raisonne le chasseur québécois actuel, je me permets de faire la proposition extrêmement simple que voici:
La FDCP du Québec devrait inclure dans les frais d'inscription au Pescof l'achat d'une paire de jumelles de qualité raisonnable!!En voilà une très ancienne et raisonnablement bonne que j'ai achetée dimanche au gunshow de Québec:
J'espère que tu prendras avec humour la boutade d'un vieux chasseur qui partage ton enthousiasme pour une chasse plus sélective.